• inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
ferme de la Tuilière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit la Tuilière
  • Adresse
  • Cadastre 1823 B1 09  ; 1984 B1 07  ; 2018 000B 07
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, remise agricole, resserre, cellier, cuvage, fenil, séchoir, pigeonnier, cour, aire à battre, puits

Cette ferme est isolée à un peu moins de 2 kilomètres au nord-ouest du bourg de Ribiers, non loin des bords du Buëch, à une altitude d'environ 510 m.

Installée en terrain plat, elle se compose d'un grand corps principal rectangulaire, orienté nord-sud, d'une dépendance parallèle disjointe à l'ouest – les deux étant séparés par une cour ouverte – et d'un puits tout proche.

Vue de situation prise du sud.Vue de situation prise du sud.

Commentaire historique

La lecture de l'élévation ouest montre que le corps principal est le résultat d'un collage successif de trois bâtiments en bloc en hauteur.

La partie la plus ancienne, au sud, est celle qui abrite le logis, ses élévations portent la trace de plusieurs ouvertures murées et d'au moins une surélévation. Ce bâtiment originel pourrait remonter à l'extrême fin du 17e siècle ou plus vraisemblablement au début du 18e siècle.

La partie centrale date sans doute de la première moitié ou du milieu du 18e siècle. Son ancien pignon nord, bien visible à l'intérieur du fenil, montre qu'elle possédait à l'origine un toit à longs pans asymétriques.

Quant à la partie nord – la plus récente – son encadrement de porte de grange est caractéristique d'une période allant des années 1740 à 1810. C'est à l'occasion de cette dernière construction que le bâtiment a pris son aspect actuel.

Dans le corps principal, on note une présence relativement importante de briques pleines et assez fines : voûte à pénétrations et niches de l'étable centrale, quelques reprises d'assises, quelques couvrements de baies, etc. Cette particularité montre un rapport direct entre cette construction et l'existence de tuileries dans ce quartier au 18e siècle : le terrier de 1755 en mentionne deux à cet endroit (D. Faure-Vincent, 2014) et, en 1778, la Carte des frontières Est de la France de Bourçet et d'Arçon en indique au moins une. Toutefois, plus aucune tuilerie n'est mentionnée sur le cadastre de 1823, qui continue néanmoins d'appeler ce quartier « la Tuillière ».

Sur ce document, la ferme est mentionnée comme une « maison » de 340 m² au sol. Elle possède le même plan de masse qu'aujourd'hui, y compris l'excroissance sud-est. Elle est bordée à l'ouest d'une cour de 190m², mentionnée comme « pature » (parcelle B1 09bis) et à l'est d'une aire à battre de 770 m² (B1 10). A cette époque, l'actuelle dépendance agricole n'existe pas.

L'ensemble appartenait à MASSOT André, qui possédait également un domaine agricole de 16,5 hectares, en partie situé autour de la ferme, mais comprenant également des terres plus éloignées : au Pré Neuf, au-dessus de Saint-Aubert, à la limite de la commune d'Antonaves et quelques autres parcelles situées sur cette commune, mentionnées comme propriété de MASSOT Père en 1827.

Ce domaine était constitué à 69 % de terres labourables (11,5 ha), 10 % de bois taillis (1,7 ha), 15 % de landes et graviers (2,5 ha) situés en bordure du Buëch et 4,5 % de vignes (7 360 m²). Certaines parcelles riveraines du Buëch n'existent plus aujourd'hui, ces terrains ayant été depuis emportés par les crues de la rivière.

Plan de masse et de situation d'après le plan cadastral de 1823, section B1. Echelle d'origine 1/2500e.Plan de masse et de situation d'après le plan cadastral de 1823, section B1. Echelle d'origine 1/2500e. Extrait de la carte IGN au 1/25 000e, montrant l'étendue du domaine agricole d'après le cadastre de 1823.Extrait de la carte IGN au 1/25 000e, montrant l'étendue du domaine agricole d'après le cadastre de 1823.

Placé un peu au sud de la ferme sur le plan cadastral de 1823, un bâtiment mentionné comme « chasal » est partagé en deux parcelles (B1 17 et 68), la première appartenant à MASSOT André et la seconde à TOURNIAIRE François dit Pat. Il pourrait s'agir de l'ancienne tuilerie mentionnée au 18e siècle. Des vestiges de construction subsistent encore à cet emplacement, avec beaucoup de brique pleine.

Enfin, ce plan montre bien le tracé du « Grand Canal d'arrosage dit Canal Harmand », aménagé une dizaine d'année auparavant, qui longe la ferme à l'ouest et traverse une partie de son domaine.

A la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, le corps principal a été en partie modifié : repercements, réfection du couvrement de l'étable sud en voûtains, ajout de l'appentis couvrant la montée de grange. C'est à cette même époque que la dépendance agricole a été construite. Enfin, le puits porte la date de 1908.

Description architecturale

Vue d'ensemble prise du sud-est.Vue d'ensemble prise du sud-est.

Corps principal

Le corps principal est lui-même constitué de trois bâtiments accolés, comprenant chacun un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble.

Corps principal, logis. Pignon sud.Corps principal, logis. Pignon sud. Corps principal, fenils sur étables. Elévation est.Corps principal, fenils sur étables. Elévation est. Corps principal, fenils sur étables. Elévation ouest, partie sud.Corps principal, fenils sur étables. Elévation ouest, partie sud.

Bâtiment sud, maison-bloc en hauteur

La partie sud est occupée par une maison-bloc en hauteur comprenant une étable et une resserre en rez-de-chaussée, un logis à l'étage et un séchoir avec pigeonnier en comble.

L'étable, couverte par des voûtains en briques et poutrelles métalliques, n'est pas traversante. On y accède par une porte ouverte dans le mur ouest, flanquée d'un jour percé a posteriori, et une fenêtre murée s'ouvrait dans le mur sud. Bordant l’étable à l'est, une resserre est couverte par une voûte en berceau segmentaire maçonnée. Éclairée par un jour, elle est uniquement accessible depuis l'étage du logis par un escalier intérieur tournant. Les murs et la voûte sont enduits.

Maison-bloc, resserre. Vue de volume prise du sud.Maison-bloc, resserre. Vue de volume prise du sud. Maison-bloc. Rez-de-chaussée, étable. Couvrement en voûtains.Maison-bloc. Rez-de-chaussée, étable. Couvrement en voûtains.

Au sud de l’étable, une excroissance abrite une autre resserre ou cellier, couverte par une voûte en berceau segmentaire. Elle dispose d'un jour côté ouest, et ses murs et sa voûte sont enduits. A l’ouest de la resserre, uniquement desservie par une trappe depuis l'étage supérieur, un petit volume haut et étroit est couvert en arc très surbaissé. Ses murs et sa voûte conservent un enduit lisse, épais et orangé (mortier de tuileau ?). Il s'agit possiblement d'une cuve vinaire, quelques autres exemples de cuves non carrelées ayant été observés au bourg de Ribiers.

Maison-bloc, cellier de l'excroissance du logis. Vue de volume prise du nord.Maison-bloc, cellier de l'excroissance du logis. Vue de volume prise du nord. Maison-bloc, silo ou citerne. Vue de volume.Maison-bloc, silo ou citerne. Vue de volume.

L'étage carré est occupé par une pièce de logis, accessible par une porte piétonne ouvrant au sud sur un escalier de distribution extérieur en équerre desservant un repos abrité par un auvent. Elle est éclairée par une fenêtre ouverte côté ouest, et fermée côté est par une cloison qui sépare une arrière-cuisine, où une trappe donne accès à l'escalier de la resserre. Cette cloison est bâtie en pans de bois avec remplissage en maçonnerie légère. Le sol du logis est en carreaux de terre cuite, les murs sont enduits. Le plafond à la française est également enduit au plâtre, hormis les solivettes. Une cheminée est à demi-engagée dans le mur sud et un conduit d'abat-foin est aménagé le long de son manteau. Un placard-niche est aménagé à l'angle nord-est. Dans l'angle nord-est, un escalier tournant en maçonnerie légère sur charpente dessert l'étage de comble.

Logis. Escalier de distribution extérieur.Logis. Escalier de distribution extérieur. Logis. Mur nord.Logis. Mur nord. Logis. Mur sud, cheminée.Logis. Mur sud, cheminée. Logis. Mur sud, structure du conduit d'abat-foin.Logis. Mur sud, structure du conduit d'abat-foin.

L'excroissance accueille une pièce ouvrant sur le couloir intérieur et sur le porche d’accès. Elle était originellement pourvue d'une fenêtre à l'est, murée en brique. Le sol est en carreaux de terre cuite et dispose d'une trappe donnant accès à la citerne situé en-dessous. Les murs et le plafond sont enduits.

L’étage de comble est accessible par l'escalier intérieur tournant venant du logis et il sert de séchoir aéré par un jour en fente percé au sud. Le sol est constitué d'une chape de mortier et les murs sont enduits. Cet escalier donne aussi accès à l'étage de comble de l'excroissance où est installé un pigeonnier. Le sol est en carreaux de terre cuite et les boulins semi-circulaires sont façonnés au mortier de gypse sur des tablettes du même matériau.

Logis. Etage de comble, cloison du pigeonnier.Logis. Etage de comble, cloison du pigeonnier. Logis. Etage de comble, pigeonnier. Boulins en gypse.Logis. Etage de comble, pigeonnier. Boulins en gypse.

Bâtiments central et nord, fenils sur étables

Les deux bâtiments accolés au nord sont occupés chacun par une étable en rez-de-chaussée et un fenil en comble.

L'étable nord possède une large porte bâtarde dans son mur occidental, et deux grands jours dans le mur oriental. Elle est couverte par quatre croisées de voûtes d'arêtes, en maçonnerie de moellons, reposant sur un pilier central en pierre de taille. Des mangeoires basses en menuiserie courent le long des murs. Une porte percée dans le mur sud donne accès à l'étable centrale.

L'étable centrale était originellement accessible par une porte ouverte dans le mur ouest, murée et transformée en un petit jour ; elle disposait également d'un passage vers l'étable sud, manifestement percé a posteriori, puis muré récemment. Cette étable centrale dispose aussi d'un grand jour côté est. Elle est couverte par une voûte en brique pleine, en berceau segmentaire – très écrasée – à larges pénétrations. Le sol est dallé en gros galets. Des mangeoires basses en menuiserie courent le long des murs ; au-dessus, des niches à poules triangulaires en brique sont aménagées dans les murs.

Corps principal. Rez-de-chaussée, étable nord. Vue de volume prise de l'ouest.Corps principal. Rez-de-chaussée, étable nord. Vue de volume prise de l'ouest. Corps principal. Rez-de-chaussée, étable centrale. Mur sud.Corps principal. Rez-de-chaussée, étable centrale. Mur sud.

Au-dessus des étables, l'étage est réservé à deux grands fenils qui communiquent entre eux mais sont indépendants du logis situé au sud et englobent l’étage de comble, sans séparation de niveau. Chacun possède une baie fenière ouverte dans le mur ouest ; le fenil nord dispose aussi d'une grande et haute porte charretière ouverte dans le pignon nord, desservie par une montée de grange. Les murs sont couverts d'un enduit à pierres vues.

Corps principal. Pignon nord, montée de grange et porte charretièreCorps principal. Pignon nord, montée de grange et porte charretière Corps principal. Elévation ouest, porte de l'étable nord et baie fenière.Corps principal. Elévation ouest, porte de l'étable nord et baie fenière.

Mise en œuvre

Tous ces bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et quelques galets équarris, avec des chaînes d'angles en pierre de taille calcaire. Les élévations conservent un enduit rustique ou à pierres vues, sauf sur le pignon sud de l'excroissance où l'enduit est lissé (présence de la baie du pigeonnier) et complété par des carreaux de terre cuite glaçurés bruns.

Plusieurs ouvertures possèdent des encadrements en pierre de taille calcaire. Le couvrement est en arc plein-cintre (porte charretière du fenil), en arc segmentaire monolithe (porte du logis et porte de l'étable sud) ou à claveau central (porte de l'étable nord) ou à linteau droit monolithe (jours des étables). Certaines fenêtres disposent d'un couvrement en arc segmentaire clavé et les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse avec un linteau droit en bois. La porte du logis possède une menuiserie à panneau mouluré en accolade, et les fenêtres sont équipées de contrevents à cadre.

Sur le pignon nord, la montée de grange est soutenue par des murs maçonnés. Elle était couverte par un toit en appentis soutenu par des piliers en brique pleine.

Sur le pignon sud, le repos de l’escalier d’accès au logis repose sur une voûte en berceau segmentaire. Les marches de l’escalier sont en pierre de taille calcaire, sous l’escalier est aménagée une petite logette en demi-voûte. Un garde-corps maçonné court le long de cet escalier, avec un couvrement en pierre de taille, et se prolonge sur le repos. Celui-ci est protégée par un toit en appentis, placé à la même hauteur que la toiture du bâtiment, et soutenu par un haut pilier lui aussi en pierre de taille.

Accès au logis, escalier de distribution extérieur couvrant une logette.Accès au logis, escalier de distribution extérieur couvrant une logette. Logis, pilier en pierre de taille soutenant l'auvent du porche..Logis, pilier en pierre de taille soutenant l'auvent du porche..

Le toit à longs pans est soutenu par une charpente à pannes et est couvert en tuiles creuses posées sur des chevrons taillés en quartons. L'avant-toit et la saillie de rive de l'excroissance sud-est sont constitués de deux rangs de génoise, le passage de la chaîne d'angle étant traité en éventail. Sur le pignon nord, la saillie de rive est simplement constituée du débord des tuiles de couverture.

Dépendance agricole

La dépendance agricole comporte un rez-de-chaussée et un étage carré.

Le rez-de-chaussée accueille une grande remise-étable, accessible par une large et haute porte charretière dans le pignon sud et par une porte piétonne côté est, donnant sur la cour et flanquée de jour en fente. Deux jours horizontaux sont percés dans le mur ouest et un jour normal dans le pignon nord. Cette pièce est couverte par des voûtains en briques et poutrelles métalliques. L'étage est réservé à un grand fenil disposant de deux baies fenières dans le mur oriental.

Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et galets, avec des chaînes d'angles en gros moellons équarris. Les élévations conservent un enduit rustique. Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier de gypse. Le couvrement de la porte de l'élévation orientale, en arc segmentaire, est réalisé en briques pleines clavées. Celui des baies fenières est un linteau droit en bois et pour les jours en fente il s'agit simplement d'un moellon.

Le toit à un pan est soutenu par une charpente à pannes sur chevrons, avec une couverture en tuile creuse. L'avant-toit et la saillie de rive sont constitués du simple débord des tuiles de couverture.

Bâtiment agricole. Vue d'ensemble prise du sud-est.Bâtiment agricole. Vue d'ensemble prise du sud-est. Bâtiment agricole. Elévation est, partie nord. Jour en fente et baie fenière.Bâtiment agricole. Elévation est, partie nord. Jour en fente et baie fenière.

Cour et puits

La cour située entre les deux bâtiment est bordée au nord-ouest par un muret en pierre sèche, auprès duquel est planté un noyer.

A une dizaine de mètres au sud du bâtiment, on remarque un puits avec un plan en fer à cheval et cuvelage circulaire maçonné. Construit en maçonnerie de moellons et galets, ses élévations conservent un enduit rustique. Au-dessus de la baie de puisage, cet enduit porte la date 1908 gravée dans un cartouche. La baie de puisage est fermée par un volet en menuiserie, avec appui et linteau en bois. Cet édicule est couvert par un toit en bâtière en tuile creuse, sur charpente à pannes. A l'intérieur, une niche est aménagée dans le mur pour accueillir le seau.

Cour. Vue d'ensemble prise du nord.Cour. Vue d'ensemble prise du nord.Puits. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Puits. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.

Si l'origine de cette ferme remonte à la fin du 17e siècle ou au début du 18e siècle, son aspect actuel est le fruit d'ajouts de bâtiments au cours des 18e, 19e et début du 20e siècle. La lecture de l'élévation ouest montre que le bâtiment principal est le résultat d'un collage successif de trois bâtiments en bloc en hauteur. La partie la plus ancienne, au sud, est celle qui abrite le logis, elle pourrait remonter à l'extrême fin du 17e siècle ou plus vraisemblablement au début du 18e siècle. La partie centrale date sans doute de la première moitié ou du milieu du 18e siècle. Quant à la partie nord – la plus récente – son encadrement de porte de grange est caractéristique d'une période allant des années 1740 à 1810. C'est à l'occasion de cette dernière construction que le bâtiment a pris son aspect actuel.

A la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, le bâtiment principal a été en partie modifié : repercements, réfection du couvrement de l'étable sud en voûtains, ajout de l'appentis couvrant la montée de grange. C'est à cette même époque que la dépendance agricole a été construite. Enfin, le puits porte la date de 1908.

  • Période(s)
    • Principale : limite 17e siècle 18e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1908, porte la date

La ferme comprend un grand bâtiment principal rectangulaire, orienté nord-sud, une dépendance parallèle disjointe à l'ouest – les deux étant séparés par une cour ouverte – et un puits tout proche. Le bâtiment principal est lui-même constitué de trois bâtiments accolés, comprenant chacun un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble.

La partie sud est occupé par une maison-bloc en hauteur comprenant étable, resserre et cellier en rez-de-chaussée, un logis à l'étage et un séchoir avec pigeonnier en comble. L'accès au logis se fait par un escalier de distribution extérieur tournant en maçonnerie, l'accès au séchoir se fait depuis le logis par un escalier intérieur dans oeuvre, tournant en maçonnerie. L'étable est couverte par des voûtains en briques et poutrelles métalliques, les resserres sont voûtées en berceau segmentaire.

Les deux bâtiments accolés au nord sont occupés chacun par une étable en rez-de-chaussée et un fenil en comble. L'étable nord est couverte par quatre croisées de voûtes d'arêtes, l'étable centrale est couverte d'une voûte en berceau segmentaire en brique pleine.

Ce bâtiment principal est construit en maçonnerie de moellons calcaires et quelques galets équarris, avec des chaînes d'angles en pierre de taille calcaire. Les élévations conservent un enduit rustique ou à pierres vues. Le toit est à longs pans, couvert de tuiles creuses.

La dépendance agricole comporte un rez-de-chaussée et un étage carré. Le rez-de-chaussée accueille une grande remise-étable, couverte par des voûtains en briques et poutrelles métalliques. L'étage est réservé à un grand fenil. Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et galets, avec des chaînes d'angles en gros moellons équarris. Les élévations conservent un enduit rustique. Le toit à un pan est couvert de tuile creuse.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • brique
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    rampe d'accès
  • Typologies
    F3a2 : ferme à maison-bloc en hauteur, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • FAURE-VINCENT, David, FAURE, Pierre. Le Terrier de Ribiers, 1755. Lettre aux amoureux du patrimoine n° 63-64. Serres : Association départementale de sauvegarde du Pays du Buëch & des Baronnies, 2014.

Documents figurés

  • Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général