Dossier d’œuvre architecture IA05001419 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
croix de Saint-Roch
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit près de la Grèze
  • Cadastre 1983 B2 non cadastré (518)  ; 2018 000B non cadastré (684)
  • Précisions anciennement commune de Ribiers

D'après J. Roman (1889), une maladrerie « existait de temps immémorial (…) au quartier nommé aujourd'hui Saint-Roch. Elle n'était pas supprimée en 1708 mais n'avait alors aucun revenu ».

Il existait une chapelle Saint-Roch, au carrefour des chemins de l'Adrech et de Saint-Aubert. Sa construction est décidée le 27 avril 1721 par les consuls et la Communauté de Ribiers, suite à une épidémie de peste, « à l'endroit où il se trouve l'oratoire sous le titre de Saint-Roc » (P. Faure, 2014). Ainsi, un oratoire est déjà attesté à cet emplacement au début du 18e siècle.

Inaugurée en 1722, la chapelle « était ornée sur sa façade d'une inscription gravée dans la pierre et rappelant les auteurs, la cause et la date de sa fondation » et « on y a dit l'office et fait une procession le jour de la fête de saint Roch, jusqu'à la Révolution ». Vendue comme bien national à la Révolution, cette chapelle a ensuite été réaménagée en ferme et agrandie (J. Roman, 1892).

En 1889, J. Mourre indique que les habitants se rendent « annuellement en procession, le 16 août, au soleil levant, sur les lieux (…) où se trouve encore un oratoire parfaitement entretenu dédié à saint Roch » (P. Faure, 2014).

Au début des années 1890, « ferme et chapelle jonche maintenant le sol ». A cette époque, une reconstruction est projetée puisque « on parle de la restaurer et de la rendre à sa destination première. Une personne pieuse en a acquit l'emplacement, et y a fait ériger une croix de fer supportée par un socle en pierre de taille » (J. Roman, 1892).

Si ce projet de reconstruction n'a pas abouti, la croix existe encore aujourd'hui.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

Cette croix est située au carrefour des routes de Saint-Aubert et de l'Adrech.

Elle est constituée d'un socle en pierre de taille calcaire bouchardée, avec entablement massif galbé, supportant une grande croix en ferronnerie à branches bilobées.

A quelques mètres de cette croix, il ne subsiste plus rien des ruines de la chapelle Saint-Roch, qui était installée en haut d'un grand pierrier bâti longeant le chemin de l'Adrech.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille enduit
    • fer
  • Mesures
    • l : 59 cm (longueur du socle)
    • la : 59 cm (largeur du socle)
    • h : 207 cm (hauteur du socle)
    • h : 220 cm (hauteur de la croix)
    • h : 427 cm (hauteur totale)
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • FAURE-VINCENT, David, FAURE, Pierre. Le Terrier de Ribiers, 1755. Lettre aux amoureux du patrimoine n° 63-64. Serres : Association départementale de sauvegarde du Pays du Buëch & des Baronnies, 2014.

  • ROMAN, Joseph. Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Paris : Imprimerie Nationale, 1887-1890. 2 vol.

  • ROMAN, Joseph. Histoire de Ribiers, chef-lieu de canton du département des Hautes-Alpes. Gap : Imprimerie J.-E. Richaud, 1892. 72 p.

Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général