D'après J. Roman (1889), une maladrerie « existait de temps immémorial (…) au quartier nommé aujourd'hui Saint-Roch. Elle n'était pas supprimée en 1708 mais n'avait alors aucun revenu ».
Il existait une chapelle Saint-Roch, au carrefour des chemins de l'Adrech et de Saint-Aubert. Sa construction est décidée le 27 avril 1721 par les consuls et la Communauté de Ribiers, suite à une épidémie de peste, « à l'endroit où il se trouve l'oratoire sous le titre de Saint-Roc » (P. Faure, 2014). Ainsi, un oratoire est déjà attesté à cet emplacement au début du 18e siècle.
Inaugurée en 1722, la chapelle « était ornée sur sa façade d'une inscription gravée dans la pierre et rappelant les auteurs, la cause et la date de sa fondation » et « on y a dit l'office et fait une procession le jour de la fête de saint Roch, jusqu'à la Révolution ». Vendue comme bien national à la Révolution, cette chapelle a ensuite été réaménagée en ferme et agrandie (J. Roman, 1892).
En 1889, J. Mourre indique que les habitants se rendent « annuellement en procession, le 16 août, au soleil levant, sur les lieux (…) où se trouve encore un oratoire parfaitement entretenu dédié à saint Roch » (P. Faure, 2014).
Au début des années 1890, « ferme et chapelle jonche maintenant le sol ». A cette époque, une reconstruction est projetée puisque « on parle de la restaurer et de la rendre à sa destination première. Une personne pieuse en a acquit l'emplacement, et y a fait ériger une croix de fer supportée par un socle en pierre de taille » (J. Roman, 1892).
Si ce projet de reconstruction n'a pas abouti, la croix existe encore aujourd'hui.