L'origine de cette maison ne paraît pas antérieure à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle. Elle faisait partie à l'origine d'un bâtiment plus vaste, occupant toute l'extrémité orientale de l'îlot, comme le montre l'absence de collage avec la maison mitoyenne, sur le pignon nord. En revanche, son élévation ouest montre clairement que ce bâtiment a été accolée à une construction pré-existante au sud.
Sur le plan cadastral de 1824, elle correspond à une l'angle nord-ouest d'une grande parcelle en L, mesurant alors 126 m2 au sol. L'état des sections cadastrales mentionne alors cette parcelle comme « maison, sol et cour », appartenant à « Martel Jean », lequel possède également une « aire » à battre mitoyenne à l'ouest (parcelle C 183) ainsi qu'une « écurie » située en face (parcelle C 186).
La matrice cadastrale indique qu'en 1830, cette parcelle passe dans son intégralité à « Imbert Joseph », ainsi que l' « aire » à battre et l' « écurie ». En 1838, sa veuve « Blanchard Marie-Anne » hérite de la totalité de l' « aire », ainsi que de 84 m2 de la maison. En 1845, cette part est divisées entre les enfants, et « Imbert Jean, à Ribiers, de feu Jean » récupère une partie de l'aire à battre et 42 m2 de la maison.
L'aspect actuel de cette maison remonte donc au milieu du 19e siècle. Le pignon ouest montre l'existence d'une porte murée. Les enduits datent du début du 20e siècle.