Dossier d’aire d’étude IA05000922 | Réalisé par
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présentation du canton de Guillestre
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Au 12e siècle les communautés de Guillestre, Risoul et Ceillac forment un mandement dont les forêts et montagnes pastorales sont communes. Avec Eygliers, Saint-Clément, Saint-Crépin et Vars qui formeront le futur canton de Guillestre et d'autres communautés du Val de Durance, elles composent les châteaux archiépiscopaux de l'Embrunais, qui relèvent pour le spirituel et le temporel de l'archevêque d'Embrun. Elles font également partie de la province de Dauphiné rattachée au royaume de France en 1349. Sous l'Ancien Régime elles appartiennent donc d'un point de vue de la circonscription fiscale à la généralité de Grenoble, élection de Gap, subdélégation d'Embrun et dépendent pour l'administration judiciaire du Parlement de Grenoble. En 1790, Guillestre est à la tête d'un canton qui comprend en plus du chef-lieu Ceillac, Risoul et Vars. A partir de 1801 Mont-Dauphin, rebaptisé Mont-Lion depuis 1793, devient le chef-lieu d'un canton de onze communes et ce jusqu'au 9 pluviôse an X (29 janvier 1802), date à laquelle Guillestre redevient chef-lieu de canton. Aujourd'hui le canton de Guillestre comprend les communes de Vars, Risoul, Ceillac, Eygliers (créée en 1791 à partir de celle de Mont-Dauphin), Mont-Dauphin, Saint-Crépin, Réotier et Saint-Clément-sur-Durance (appelée ainsi depuis 1989). Freissinière et Champcella ont été intégrées au canton de l'Argentière-la-Bessée en 1949 et 1978. Le canton de Guillestre a été séparé de l'arrondissement d'Embrun à la suite du décret du 10 septembre 1926 visant à réduire le nombre de sous-préfectures en France, pour être rattaché à celui de Briançon.

Situées dans le haut Embrunais, dans une zone climatique qui présente déjà des caractères méridionaux, les communes du canton de Guillestre échelonnent leur habitat entre 900 et plus de 1900 mètres d'altitude (hameaux de Ceillac), allant des zones basses des rives de la Durance aux alpages d'altitude. Saint-Clément en marque la limite sud, avec son chef-lieu implanté dans la vallée. Le territoire du canton s'étend au nord jusqu'à Saint-Crépin et à l'est jusqu'à la frontière du département des Alpes-de-Haute-Provence, limitrophe avec Ceillac et Vars. Les habitants bénéficient ainsi d'un étagement de la végétation qui permet d'associer aux cultures de la vallée (céréales, viticulture, arbres fruitiers) les revenus de l'élevage mixte. La commune de Ceillac se trouve dans le territoire du parc naturel régional du Queyras, tandis que celles de Saint-Clément-sur-Durance et de Réotier sont dans la zone périphérique du parc national des Ecrins.

Documents figurés

  • Carte géométrique du Haut Dauphiné. / Dessin, par Pierre-Joseph Bourcet, 1743.

  • Carte de France dite carte de Cassini. / Dessin à l'encre par César-François Cassini de Thury, seconde moitié du 18e siècle. Bibliothèque nationale de France, Paris.

    Feuille 17 : commune de Ceillac
  • Mount Dauphin and Champcellas, Val Durance [Mont Dauphin et Champcella, Val Durance]. / gravure, Bartlett, W.H., 1837.

Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2002
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