Opératrice de saisie Inventaire.
- inventaire topographique
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Roucaute GérardRoucaute Gérard
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
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Heller MarcHeller Marc
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Briançon
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Commune
Montgenèvre
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Lieu-dit
les Alberts
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Cadastre
1966
F4
525
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Antoine
DESCRIPTION
Situation
L'église occupe le centre du village à la jonction du Canton et des Alberts, les deux îlots importants. Elle est bordée au nord par un vaste espace vide goudronné, à l'est par le cimetière clos d'un mur, au sud une rue, à l'ouest la route de la Vachette au Rosier.
Élevée en terrain plat, elle est surtout remarquable par son clocher couronné d'un dôme à l'impériale qui signale le village de loin.
Matériaux et leur mise en œuvre
La nef, refaite, est entièrement crépie. Le chevet et le clocher sont en blocage de tuf enduit. Chaînes d'angle légèrement apparentes ; cordons et corniche appareillés.
Dans la nef, les pilastres sont en marbre gris. Tout est enduit. Voûte en brique.
Parti général
Eglise0 à nef unique de quatre travées voûtées d'arêtes séparées par des doubleaux retombant sur des piles adossées. Pas de contreforts. Le chœur pentagonal est voûté en cul-de-four avec deux lunettes latérales (fausse fenêtre (nord) du côté du clocher, copie de la fenêtre sud qui a été abaissée).
Au sud-est du chevet, sacristie en appentis.
Au nord du chevet, clocher hors-œuvre, de plan carré ; cinq étages de planchers dont les deux supérieurs sont éclairés par quatre fenêtres en plein cintre ; au-dessous, simples jours rectangulaires. Une porte ouvre au deuxième plancher sur les voûtes du chœur dont les murs ont été surélevés ; un oculus éclaire le comble.
Chevet. Vue d'ensemble prise de l'est. Façade antérieure ouest. Détail du décor architecturé.
Comble et couverture
Chevet : charpente ancienne traditionnelle.
Nef : charpente moderne (XIXe) avec faux-entraits moisés et boulonnés.
Clocher : dôme à l'impériale ; charpente à huit fermes croisées sur un poinçon central ; assemblages à tenon et mortaises (contrefiches), mi-bois (enrayure, arbalétriers) et enfourchements (contrefiches sur les chevrons) ; chaque face est portée par trois chevrons galbés.
Couverture en bardeaux sur l'église, en tôle sur le clocher.
Élévations extérieures
- Façade occidentale : décor d'architecture néo-roman. Une plaque en marbre indique la date de rénovation : Renata 1891. Crépi rosé.
- Façades latérales : au nord, aveugle, au sud, deux fenêtres modernes en plein cintre avec larmier retourné. Corniches moulurées en plâtre sur lattis.
- Chevet : aveugle, partiellement masqué par la sacristie.
- Clocher : tour percée aux deux niveaux supérieurs de fenêtres en plein cintre sur chaque face ; cordons en ressaut à hauteur d'imposte et à hauteur d'appui du niveau le plus élevé. Corniche en cavet.
Distribution intérieure
- La nef : plancher (sur l'ensemble de l'église).
- mince guirlande de plâtre rapportée (fabrication industrielle), en plein cintre sur les murs et suivant les arêtes des voûtes de chaque travée
- piles couronnées d'une sorte de corbeau de pierre blanche ornée d'un fleuron sculpté
- arc triomphal plus étroit orné de même ; panneaux et rosace de faux marbre vert sur l'intrados
- la première travée est occupée par un tambour de bois et une tribune au contour galbé.
La nef. Vue d'ensemble prise vers le choeur. La nef. Vue prise du choeur vers la tribune.
- Le chœur s'orne de peintures en trompe-l’œil.
Décor d'architecture : pilastres à table de faux marbre rose veiné ; corniche en plâtre ; doubleaux, chutes d'objets liturgiques dans deux quartiers, initiales de saint Antoine au centre. Rosace aux armes de Saint Pierre ; gloire avec la colombe.
- A gauche, fausse fenêtre à petits bois.
- Le chœur liturgique est clos d'une balustrade de bois peinte en faux marbre.
- Deux rangs de stalles {chœur des chantres) au revers du maître-autel.
- La sacristie est voûtée en arc de cloitre ; médaillon central et corniche moulurés.
CONCLUSIONS
Église sans grand intérêt. Seul le clocher et le chevet semblent anciens, remontant peut-être à la date de 1688 indiquée par la plaque de marbre de la façade.
Section de commune érigée en paroisse en 1843. Date de 1688 indiquée par la plaque de marbre de la façade ; seuls le clocher et le chevet semblent anciens et dater de cette période. Certaines sources indiquent qu'une chapelle fût rebâtie par le roi de France après que le Mont Genèvre fut incendié en 1708, sous le titre de Saint-Maurice, et sous le patronage de la Vierge de l'Assomption. Une plaque sur la façade porte l'inscription : Renata 1891, date de la rénovation de la façade.
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Période(s)
- Principale : limite 17e siècle 18e siècle
- Secondaire : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1688, porte la date
- 1891, porte la date
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Eglise qui occupe le centre du hameau, bordée à l'est par le cimetière. la nef, refaite, est entièrement crépie. Le chevet le clocher sont en blocage de tuf enduit. Chaînes d'angle légèrement apparentes ; cordons et corniche appareillés. Dans la nef, les pilastres sont en marbre gris, avec des voûtes en brique ; tout est enduit. Eglise à nef unique de quatre travées voûtées d'arêtes séparées par des doubleaux retombant sur des piles adossées. Pas de contreforts. Le choeur pentagonal es voûté en cul-de-four avec deux lunettes latérales (fausse fenêtre au nord du côté du clocher, copie de la fenêtre sud qui a été abaissée). Au sud-est du chevet, sacristie en appentis. Au nord du chevet, clocher hors-oeuvre de plan carré ; cinq étages de planchers dont les deux supérieurs sont éclairés par quatre fenêtres en plein-cintre ; au-dessous, simples jours rectangulaires. Une porte ouvre au deuxième plancher sur les voûtes du choeur dont les murs ont été surélevés ; un oculus (sur la façade) éclaire le comble. Clocher : dôme à l'impériale en tôle ondulée ; église : toit à deux pans en bardeaux. Façade : décor d'architecture néo-roman : portail plein-cintre porté par deux colonnes sur piédroits, deux niches en cul-de-four plein-cintre surmontées d'un larmier retourné. Nef : plancher. Intérieur : mince guirlande de plâtre rapportée (fabrication industrielle) en plein-cintre sur les murs et suivant les arêtes de voûtes de chaque travée ; piles couronnées d'une sorte de corbeau de pierre blanche ornée d'un fleuron sculpté ; arc-triomphal orné de même ; panneaux et rosace de faux marbre vert sur l'intrados. La première travée est occupée par un tambour de bois et une tribune au contour galbé ; deux rangs de stalles au revers du maître-autel. Choeur peint en trompe-l'oeil. Sacristie voûtée en arc-de-cloître ; médaillon central et corniche moulurés.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitsbardeau, tôle ondulée
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Plansplan allongé
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte d'arêtes
- cul-de-four
- voûte en arc-de-cloître
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Couvertures
- toit à deux pans
- toit à l'impériale
- appentis
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Bibliographie
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ROMAN, Joseph. Répertoire archéologique du département des Hautes-Alpes. Paris : Imprimerie nationale, 1888.
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ALBERT, Antoine. Histoire géographique, naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun. Embrun : Pierre-François Moyse, 1783 [1786], 2 tomes, VI-501 p. Edition 1959.
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.
Opératrice de saisie Inventaire.
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