• inventaire topographique
écart (hameau)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Argentière-la-Bessée (L')
  • Commune Freissinières
  • Lieu-dit Dormillouse
  • Cadastre 1958 A4
  • Dénominations
    écart
  • Précision dénomination
    hameau

Célèbre pour avoir été le refuge de populations Vaudoises, le village de Dormillouse, entre 1700 et 1800 m d'altitude, fait, aujourd'hui encore, figure de bout du monde. Depuis la construction (relativement récente) de la route qui mène jusqu'à la cascade, on y accède par une demi-heure de marche sur un sentier escarpé. On empruntait autrefois un chemin qui partait des Viollins et suivait la rive gauche de la Biaysse.

Il existe une abondante littérature sur la vie des habitants de Dormillouse au XIXè~e siècle (cf. bibliographie générale). Malgré l'altitude ce village est resté un site d'habitat permanent jusque vers 1950. Dormillouse est formé de trois hameaux : de bas en haut : les Enflous, les Escleyers où se trouvent le temple, le presbytère et le cimetière, et les Romans.

Physionomie

Maisons non mitoyennes.

Environnement

Absence de rues et de ruelles. Pas de délimitation des abords de la maison.

Équipement

- les Enflous : - un moulin privé (Cf. IA05000424)

- une fontaine

- les Escleyers : - le temple (IA05000477)

- l'école (ancienne école d'instituteur et ancien presbytère?)

- le cimetière : il est peu visible dans le paysage et a actuellement l'aspect d'un terrain vague envahi par la végétation. Le mur de clôture est à peine visible. Il n'y a pas de monument. Chaque tombe est matérialisée par une pierre dépassant du sol de 20 cm environ et portant généralement les noms et dates du défunt. La sépulture la plus ancienne dont on ait pu lire la date est 1854, la plus récente 1970.

- les Romans : un four en briques, récent. Il existait auparavant un four en pierres. Il aurait existé un moulin (information orale).

Particularités architecturales

On trouve à Dormillouse une architecture particulière, différente de celle de l'ensemble de la vallée de Freissinières. Si l'aspect extérieur des demeures est identique, la distribution intérieure et la circulation diffèrent même d'un hameau à l'autre.

A deux exceptions près, l'une aux Escleyers, l'autre aux Enflous, les écuries ne sont pas voûtées, mais couvertes d'un plafond à poutres apparentes.

Dormillouse est le seul village où l'on ait rencontré des témoignages précis de cohabitation avec les animaux l'hiver. Quelques habitants auraient possédé une "maison d'été" qui n'était composée que d'un logis.

Toutes les maisons visitées des Romans possèdent une vaste entrée qui distribue la cuisine et l'écurie. Mais cette structure n'existe pas aux Escleyers où l'on rencontre au rez-de-chaussée en soubassement l'écurie, à l'étage la cuisine, au deuxième étage la grange.

Noter la taille et la largeur des arcs de façade.

Le village de Dormillouse est célèbre pour avoir été le refuge de populations vaudoises. Ce village est resté un site d'habitat permanent jusque vers 1950.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle , (incertitude)

Dormillouse est formé de trois hameaux: les Enfloux, les Escleyers et les Romans.

  • Murs
    • pierre
    • bois
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    bardeau, tôle ondulée

Documents figurés

  • Vue du hameau. Lithographie, 1840. Dans : "The memoir of Felix Neff /Dr Gilly, 1840." Hague, Louis (lithographe), Lord Monson (dessinateur).

Date(s) d'enquête : 1980; Date(s) de rédaction : 1998
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