Dossier non géolocalisé
Le logis à l'étage est couvert d'un plafond formé de poutres entre lesquelles a été coulé un mélange de chaux et de cailloux. La cloison intérieure est en pan-de-bois.
La voûte en berceau du deuxième niveau est coffrée sur des ardoises apparentes par endroit.
Les menuiseries de porte sont constituées par deux épaisseurs de planches réunies par de gros clous en fer forgé. l'une des épaisseurs est découpée de façon à s'encastrer dans le chambranle en bois.
La date 1717, gravée sur la voûte du 2e niveau, est peut être celle de la construction du cellier, édifié à l'emplacement des anciens remparts. Une bouche à feu est réutilisée dans la facade est. Le cellier, son mobilier et son outillage auraient été rachetés par la famille des propriétaires actuels juste après la Révolution. Le logis, au niveau supérieur, a été transformé en résidence secondaire vers 1960, mais le cellier proprement dit est encore utilisé. La toiture autrefois en ardoise a été refaite en tôle nervurée prélaquée.
Les premier et troisième niveaux sont voûtés en berceau, tandis que le logis est plafonné. L'accès au logis qui occupe le quatrième niveau se fait uniquement par l'extérieur, par un petit escalier droit en maçonnerie, en facade ouest.
Une croix de Malte est sculptée sur le linteau de la porte ouest.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.