HISTORIQUE
Ancien chalet d'estive. Actuellement à l'abandon et en ruines.
Inscriptions gravées sur des pierres du mur (sans doute remployées) :
- 1719 F I C B
- .. B 1731.
DESCRIPTION
Situation
1850 m d'altitude. Construction mitoyenne de deux autres chalets par le pignon ouest. Façade regardant le sud.
Matériaux
Murs : appareil irrégulier de moellons de pierre. Enduit léger à la chaux sur la façade sud et une partie du pignon est.
Couvrements : - Rez-de-chaussée : plafond en planches de mélèze sur poutres et solives apparentes. La poutre maîtresse du plafond de l'écurie s'appuie sur des poteaux en bois surmontés d'un chapiteau en bois.
Structure, distribution et circulation intérieure
Le rez-de-chaussée construit en soubassement est entièrement plafonné à l'exception de la cave voûtée en berceau. A l'ouest se trouve l'écurie, à droite la cuisine et la cave. La cuisine semble avoir été rajoutée au bâtiment initial comme l'indiquent les deux collages visibles sur les murs nord et sud.
La cuisine et l'écurie ont chacune une porte d'entrée distincte, mais les deux pièces communiquent par une porte intérieure, et un escalier intérieur (a) permet d'accéder de l'écurie à la grange. Bien que cette maison ne comporte pas de cour, on peut accéder par l'intérieur à toutes les pièces de la maison.
La fonction de la petite pièce construite en ressaut sur la façade et actuellement en ruine n'a pu être précisée. Il s'agit sans doute d'une porcherie.
L'ensemble du premier étage et du comble est occupé par la grange.
Élévation
On accède à la grange de plain-pied par le mur-pignon est. Elle est ventilée par un jour triangulaire.
Les baies de la cuisine sont surmontées de plate-bande de moellons de pierre maçonnés et sont en retrait par rapport au mur de façade ; la porte et la fenêtre de l'écurie sont surmontées d'un linteau en bois et sont placées au nu extérieur du mur. Les fenêtres sont protégées par des grilles en fer forgé.
Couverture
Le toit à longs pans est couvert de paille de seigle. Les trois fermes de charpente sont formées de deux arbalétriers unis par un poinçon, et d'un entrait. Les entraits ne sont pas fixés dans la maçonnerie mais posés sur les pannes sablières.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.