HISTORIQUE
Inscription gravée au-dessus de la porte d'entrée : 1742 W I G
La maison est habitée par deux frères célibataires et âgés qui depuis la mort de leurs parents survenue en hiver habitent toute l'année à l'étable. Auparavant ils n'y vivaient que pendant les trois mois les plus froids et se réinstallaient ensuite dans la cuisine.
DESCRIPTION
Situation
Au nord du chef-lieu dans le quartier appelé la Rua et les Faures.
La demeure étudiée est mitoyenne par le pignon ouest d'une autre construction avec laquelle elle partage un vestibule dans œuvre ouvert sur l'extérieur. Elle est séparée par un chemin d'un jardin potager.
Matériaux
Murs : moellons de pierre locale (granite surtout). Enduit à la chaux. Le pignon est n'est ni maçonné ni masqué par une cloison légère.
Pignon est. La basse-cour commune à deux maisons.
Cloisons intérieures en maçonnerie enduite.
Sols : du vestibule ouvert : dalle de ciment
de la court : dallage d'ardoise
de la cuisine : dallage de grandes pierres plates (lauses ?)
de l'étable : terre battue.
Couvrements : voûtes en moellons coffrées et enduites.
Pilier de l'écurie pierre de taille. Fût cylindrique.
L'escalier d'accès au premier étage est en bois.
La court, dallée de lauses. Au fond, l'escalier d'accès à la grange.
Structure
Le rez-de-chaussée est entièrement voûté.
A l'étage une pièce voûtée en berceau servait de chambre ménagère. Les autres pièces (chambres à coucher, grange) n'ont pas été visitées.
Élévation
Le vestibule ouvert sur l'extérieur, appelé par les habitants de la maison basse-cour, s'élève jusqu'au niveau du premier étage. La porte de la court, les fenêtres de l'écurie et la baie fenière en façade sont couvertes d'arcs en moellons maçonnés. Les autres baies ont des linteaux en bois.
Couverture
Le toit à deux longs pans est couvert d'ardoises. Les fermes de charpente sont formées de deux arbalétriers unis par un poinçon, d'un entrait, et d'un faux entrait soutenu par deux aisseliers. Les entraits reposent sur une panne placée sur chaque mur gouttereau.
Distribution intérieure
La cuisine comporte une cheminée et est meublée par une table, des bancs, un pétrin, un buffet-vaisselier et des étagères suspendues aux murs.
L'écurie a conservé son aménagement d'hiver. On vivait dans l'angle situé près de la porte. Cet espace est meublé d'une table, de deux bancs, d'un poêle à trois trous, d'un vaisselier et de lits.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.