Adduction d’eau de la commune de Gréoux-les-Bains (1871-1920)
Un premier projet d’adduction d’eau potable de la commune est déclaré d'utilité publique en 1871. Abandonné, il est repris en 1910 sur un nouveau tracé (Lettre de l'adjoint au maire au préfet, 15 novembre 1910). Les conduites prévues en poterie seront en fonte, le devis s'en trouve modifié, d'autant plus que la main-d'œuvre a augmenté depuis 1868 (Rapport du conducteur subdivisionnaire de Valensole, 9 janvier 1909). Pour financer les travaux d'adduction le conseil municipal emprunte 89 000 Frs au Crédit Foncier remboursable en 30 ans (Extrait du registre des arrêtés de la Préfecture des Basses-Alpes, 1910). Les travaux sont subventionnés par le ministère de l'Agriculture (Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, séance du 23 mai 1912). Le Procès verbal d'adjudication des travaux d'adduction et de distribution d'eau potable de la source de la Bouscole, date du 17 février 1912. C’est M. Bavière François, entrepreneur à Sainte-Tulle, qui les réalise. La réception définitive des travaux a ensuite été prononcée le 3 octobre 1920 (Certificat de paiement, 9 octobre 1920).
Extension du réseau de distribution d'eau potable de la commune de Gréoux-les-Bains (1932-1939)
En 1932, la commune souhaite une extension du réseau de distribution d'eau potable afin de mieux répartir les eaux depuis le château d’eau de la Bouscole (Rapport du subdivisionnaire de Valensole, 17 septembre 1932). Le service hydraulique des Travaux Publics et de l’État projette la construction d'un réservoir haut, situé sous le château, la création d'un poste de pompage électrique dans la chambre de manœuvre du château d'eau (réservoir bas), l'établissement d'une conduite de refoulement et de conduites de distribution, et l'établissement de 3 nouvelles bornes-fontaines. Le mode d'élévation des eaux préconisé est un bélier associé à une moto-pompe électrique (Rapport du subdivisionnaire de Digne, 10 juin 1932).
En 1934, différents travaux d'assainissement de la ville sont réalisés, notamment la mise à l'égout des lavoirs et fontaines et les réparations au dits lavoirs. Ces différents travaux de maçonnerie et de plomberie se sont élevés à 14000 Frs (Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, séance du 6 octobre 1934). Avec le reliquat laissé disponible par les travaux du tout à l'égout, il est envisagé l’année d’après de faire de nouvelles réparations aux lavoirs fontaines pour un montant de 1941 Frs, de prolonger les canalisations d'eau en divers quartiers et de construire un aqueduc au quartier vieille fontaine. L’ensemble des travaux a été réalisé par l’entrepreneur M. Paret et s’est élevé à 7105 Frs (Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, 5 janvier 1935). Un plan général du réseau d’égouts a été dessiné par un ingénieur du service hydraulique et assainissement en 1931. On peut y voir les tracés des canalisations d’eau qui passeront sous les différentes fontaines (notamment celle de la placette) et les trois lavoirs construits en 1913 ; ainsi que le dessin de l’aqueduc voûté au quartier vieille fontaine.
En 1939, des travaux d’agrandissement sont envisagés au bassin des hauts quartiers construit quelques années auparavant car sa dimension est jugée trop juste pour la quantité d'eau consommée. La mairie demande alors à ce qu'un nouveau projet soit établi par l'ingénieur des Travaux Publics et de l’État (Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, séance du 2 août 1939).