Dossier non géolocalisé
Comme l'atteste le cadastre napoléonien de 1825, ce bassin est contemporain de la fontaine fraîche. Mais cet ensemble hydraulique est sans doute bien antérieur à cette date.
L'édicule est longtemps resté privé, avant d'être racheté à Mr Garnier par la commune dans les années 2000.
Cette citerne de taille importante est bâtie en moellons de pays calcaires, hourdés avec un mortier de chaux. Un mur contrefort de 0.60 m soutient l'édifice côté ouest sur toute la longueur. On note que la partie voûtée est bâtie en tuf entièrement, sans doute pour sa légèreté. Lors de la restauration effectuée en 2015, les extrémités de la voûte qui étaient écroulés ont été repris avec des blocs équarris de tuf. L'intérieur de la cuve a été repris avec un mortier très hydraulique composé de chaux et ciment prompt naturel. Le sol est resté en argile comme à son origine. Chaque extrémité de la voûte est obstruée par une grille en fer forgé. Un mur en pierre sèche permet de faire le raccord entre la citerne et le mur d'adossement de la fontaine.
Plan cadastral de la commune de Saint-Jurs, 1825. / Dessin à l'encre sur papier, par Gleize. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains: 105 Fi 184 / 005
Chargée de la valorisation du patrimoine bâti et de la transmission des savoir-faire, Parc naturel régional du Verdon