Fontaine désignée sur le cadastre napoléonien de 1835 comme fontaine neuve, établie sur la place neuve (aujourd’hui remaniée). En 1853, la commune fait cimenter les bassins et réparer les conduites pour palier aux infiltrations constatées dans la maison contigüe (Lettre du percepteur de la réunion de Moustiers à M. le Préfet, 14 mai 1856). En 1855, l’aqueduc qui alimente la fontaine est réparé. La dépense d'un montant de 473 francs est couverte par un crédit de 500 francs proposé par le Préfet (Lettre du Maire au Préfet, 16 juillet 1855).
Fin du 19e siècle, deux maisons sont démolies au quartier de la fontaine neuve pour faciliter la circulation à l'intérieur de la ville. La fontaine et l’abreuvoir implantés au centre de la place sont déplacés. Cet aménagement pour un coût de 285 francs (Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, 9 mai 1897), est couvert par une subvention de la commission départementale pour la réalisation des travaux en 1898 (Lettre du maire au préfet, 15 février 1898). La fontaine est réimplantée sur la place Clérissy, elle est associée à un lavoir couvert, perpendiculaire a son bassin.
Cette fontaine est associée à une plaque commémorative célébrant le faïencier Pierre Clérissy (1652-1728). Marcel Provence est à l’origine de cet hommage lié au renouveau faïencier de Moustiers dans la première moitié du 20e siècle. La plaque en bronze est exécutée d’après un plâtre du marquis d’Autane.
Faïencier originaire de Moutiers.