Une délibération de la communauté de Moustiers datée de 1780 fait état des travaux de réparation envisagés sur le lavoir de la plus haute fontaine, ce qui permet d'attester de son antériorité. Cette fontaine-lavoir porte le nom de "Fouon Dindo" en provençal, ce qui peut être traduit par "fontaine dinde", mais cet édifice est aussi appelé lavoir à grains du fait de sa proximité avec l'ancien moulin à farine.
Vers la fin des années 1880, il est question de couvrir le lavoir de la fontaine Dinde. Pour subvenir aux frais des travaux, le conseil municipal décide lors de la séance du 4 mars 1888 de prendre la somme de 300 francs sur les fonds libres de la commune (Extrait des délibérations du conseil municipal, 11 août 1889).
A la toute fin du 19ème siècle, les habitants du quartier de la place Jean-Baptiste Pomey et de la rue de la Clappe réclament que des réparations soient faites au sol de la fontaine Dinde car les femmes ne peuvent s'approcher tant du lavoir que de la fontaine sans avoir les pieds dans l'eau. Il est aussi demandé qu'un tuyau d'eau propre soit établi au lavoir pour se désaltérer. La commune peut verser la somme de 75 francs pour exécuter les travaux mais demande au préfet de saisir la commission départementale pour avoir une subvention (Extrait des délibérations du conseil municipal, 12 juin 1898).
Chargée de la valorisation du patrimoine bâti et de la transmission des savoir-faire, Parc naturel régional du Verdon