Dossier d’œuvre architecture IA04002405 | Réalisé par
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
  • Commune Colmars
  • Lieu-dit Clignon Haut
  • Cadastre 1827 B1 366-368  ; 2013 B1 78
  • Précisions
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable à chevaux, cellier

La maison existait au 18e siècle, attestée sur le cadastre ancien levé en 1827. On y a adjoint une extension à la fin du 18e siècle ou au début du suivant (avant 1827). Plusieurs propriétaires sont mentionnées pour cet édifice, qui était déjà loti en 1827. On trouve en effet les mentions d'un Lantelme Joseph, d'un Gérard Jean Joseph, prêtre au hameau de Clignon haut, ainsi que d'une Pellissier Marie Magdeleine, veuve Richard. Chacun possédait en outre une maison dans le hameau. L’aménagement intérieur a subi une modification à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle dans le bâtiment initial. Depuis lors il semble que le bâtiment n’ait pas évolué, hormis en ce qui concerne la toiture, qui a été refaite vraisemblablement dans la seconde moitié du 20e siècle. La maison, au moins en partie, accueille actuellement un berger de profession.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Secondaire : limite 18e siècle 19e siècle

L'édifice implanté dans la pente se situe légèrement en retrait et en surplomb du chemin principal traversant le hameau. il se compose de deux parties composant un tout homogène sur trois niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. La première partie se déploie sur deux travées. A l'étage de soubassement, sur la façade principale orientée sud-ouest, une porte commande l'accès à deux espaces voûtés en berceau plein cintre séparés par la retombée centrale du mur de refend. Le second est éclairé par une fenêtre. L'entrée du rez-de-chaussée surélevé s'effectue sur le pignon est. Il s'agit du premier étage de logis. L’entrée ouvre sur un couloir qui dessert la pièce principale du logis, directement sur la gauche. Celle-ci est éclairée par une porte-fenêtre sur la façade principale, qui donnait autrefois sur un balcon de bois qui a aujourd’hui disparu. On trouve une cheminée accolée au mur-pignon est. Un placard mural la jouxte. Le sol est recouvert d’un plancher constitué de lattes larges (environ 20 cm), qui s’interrompt pour laisser la place à une espace cimenté devant l’âtre. La pièce commande l’accès à une autre, éclairée par une fenêtre en façade. Cette seconde pièce ne communique pas avec le couloir. Elle est dépourvue de mobilier, à l’exception d’un lit et d'une table rajoutés par l’actuel occupant. Le couloir est fermé par une porte située dans le prolongement de la cloison séparant les deux pièces de logis à cet étage. Une fois ouverte, le couloir conduit à une seconde, condamnée, qui ouvrait sur l’extension. L’accès à l’étage carré s’effectue depuis l’extérieur par un escalier droit en bois. Cet étage n’a pu être visité, mais la disposition générale reprend celle du niveau inférieur.

L’extension reprend sur une travée l’étagement fonctionnel observé sur le bâtiment initial. Elle possède cependant une entrée privative depuis l’étage de soubassement en façade principale, grâce à un escalier droit parallèle en bois qui se prolonge en balcon, donnant sur une porte-fenêtre au rez-de-chaussée surélevé. Cette partie de la maison n’a pu être observé. Un grenier complète l'élévation intérieure du bâtiment, sous la charpente.

L’ensemble présente une façade unifiée grâce au rythme de percement de la façade à l’étage carré par des ouvertures de dimensions similaires. La maison, construite en moellons de grès liés au mortier de chaux présente un enduit lacunaire. Elle est sommée d’un toit à longs pans et demi-croupe sur le pignon ouest, dans la partie qui a été ajoutée, mais la couverture en tôle ondulée est homogène. L’entrée du logis situé sur le pignon est présente, inscrite à la craie, la mention suivante : « BERGER / MISTRAL / GIRARD ». Par ailleurs l’occupant actuel, un berger, a dessiné des graffiti décoratifs sur la cloison et le mur en contre-façade dans la chambre du rez-de-chaussée surélevé : un jeune couple dansant, à la mine graphite, qu’accompagne une ronde de feuilles mortes collées sur les murs et un bouquet de fleurs coloré à la gouache (?), avec la formule suivante : « Cueille ta vie, elle est trop courte pour ne pas perdre le temps ».

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille enduit partiel
  • Toits
    tôle ondulée
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente
  • Typologies
    A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
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Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2013
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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