Dossier d’œuvre architecture IA04001862 | Réalisé par
  • inventaire topographique
mairie actuellement maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
  • Commune Colmars
  • Cadastre 1827 E 78  ; 1983 AB 143

Dans les registres des délibérations du conseil de la ville du 17e siècle, les réunions du conseil s’'effectuaient dans différents bâtiments, chapelles, tours, ou demeures des consuls. Les plans militaires de Colmars dressés au 18e siècle indiquent que le bâtiment qui se trouve sur l'’actuelle parcelle 1983 AB 143 appartenait à la commune et servait déjà d’'« hôtel de ville ». Les archives indiquent que plusieurs réfections ont eu lieu sur le bâtiment en 1893 et en 1896. La teneur de cette dernière phase de travaux est précisée par les délibérations du conseil municipal : sur la toiture, les bardeaux furent remplacés par des tôles galvanisées ; les croisées des deux étages carrés furent refaites et l’'ensemble de la façade recrépie. Enfin, une corniche, aujourd’'hui disparue, et qui dissimulait la saillie-de-rive fut restaurée. Les archives précisent également la fonction des différents niveaux : le premier étage carré accueillait la salle du conseil et était appelé « mairie », tandis que le second étage carré était dévolu à la justice de paix. A la fin du 19e siècle, la commune avait l'’ambition d'’installer les archives de la ville au rez-de-chaussée. En 1941, le conseil municipal rejette la proposition du préfet d'installer le téléphone à la mairie de Colmars. On ne connait pas la date exacte à laquelle la municipalité de Colmars a choisi de quitter le bâtiment. Ce dernier était loué à des particuliers dans les années 1980 et l'’on y effectua des travaux en 1983.

  • Période(s)
    • Principale : limite 17e siècle 18e siècle , (incertitude)

L’'ancienne mairie, aujourd’'hui maison, domine une placette qui fait la transition entre la partie basse du village et le quartier du Rocher. L’'édifice constitue d’'ailleurs en quelque sorte le point médian du tissu urbain de Colmars. Sa situation lui permet de présenter une façade totalement dégagée, contre laquelle s'’adosse une fontaine. Malgré cette position stratégique, l’'édifice ne témoigne pas en extérieur d'’une noblesse particulière et est même aisément assimilable à une simple maison. Il se caractérise cependant au sein du tissu urbain par le fait qu’il fait partie des rares édifices colmarsiens dépourvus de parties agricoles. L'’édifice est également remarquable pour son élévation relativement réduite en regard des maisons situées à l'’intérieur du rempart puisqu'’il n'’est composé que de trois niveaux : un rez-de-chaussée et deux étages carrés. La façade principale semble témoigner d’'une répartition régulière des espaces à chaque niveau puisque les ouvertures sont parfaitement superposées. On y lit d'’ailleurs la disposition intérieure générale : l'’escalier en vis à noyau de mélèze est aménagé directement derrière la porte d’'entrée, à droite du bâtiment, tandis qu’'une grande salle se développe à chaque niveau et qu'’une petite salle est ménagée par une cloison en arrière de parcelle, et éclairée par un fenestron percé sur la façade sud. L’'accès au rez-de-chaussée depuis la place est assuré par un degré de deux marches situé devant la porte à linteau droit et châssis de tympan. le gros oeuvre est en moellon de grès enduits, le toit à longs pans et croupe est couvert de tôle de fer.

  • Murs
    • grès moellon enduit
  • Toits
    fer en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune (incertitude), []
Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2010
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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