Il existait une chapelle à Glandèves avant le 18e siècle, associée à la résidence de l'évêque, mais elle est notée ruinée sur la Carte de Cassini et n'apparaît plus sur celle de Bourcet de la Saigne (1764-1778).
Elle a été reconstruite en 1754, ainsi que l'indique la date portée au-dessus de la porte par l'évêque, sans doute Jean-Baptiste de Belloy. On trouve mention explicite des ces travaux dans le procès-verbal d'estimation des biens du clergé saisis à la Révolution. L'évêque d'alors, Henri Hachette des Portes souhaitant en effet que ces éléments soient pris en compte dans l'estimation des biens, mentionnent tous les frais engagés récemment à Glandèves. Ainsi, outre la reconstruction d'un bâtiment d'habitation et la remise en état du chemin d'accès, il est question d'"un battiment construit à neuf attenant à l'ancien château de Glandèves dont la dépense monte à deux mille quatre cents livres, [...] une chapelle vis à vis le dit batiment dont la dépense pour sa construction se monte à deux mille quatre cents francs, [...] une fondation à la dite chapelle d'une messe tous les dimanches [...], le dit seigneur évêque a fait abbatir un rucher qui existoit entre le dit battiment de Glandève et la dite chapelle [...]".
La chapelle a été récemment restaurée et les murs ornés d'un décor peint.
Conservateur du patrimoine en poste au Service régional de l'Inventaire à la DRAC de Poitiers de 2002 à 2005, puis au Service de l'Inventaire de la DRAC d'Aix-en-Provence. En poste au Service de l'Inventaire et du patrimoine, région Provence-Alpes-Côte d'azur depuis 2008.