Sur le plan cadastral de 1834, aucun bâtiment n'existe à cet emplacement, qui est décrit dans l'état de section comme terrain vague appartenant à la commune de Saint-Julien. Le 30 novembre 1921, pour répondre à la demande générale des habitants, la commune vote la somme de 2956 francs pour la construction d'un four communal (2300 francs pour la maçonnerie, 650 pour la toiture). Le conseil demande au préfet d'être dispensé d'adjudication et de faire exécuter les travaux en régie. Cependant, si la construction du bâtiment a été le fait de la commune, le four en tant que tel a été fabriqué à Biot (département des Alpes-Maritimes) par le fabricant de four Granelle, comme l'atteste l'inscription de la commande de tirage de l'avaloir. Un chronogramme porté en façade indique la date de 1922 pour la construction. L'intérieur du fournil a été remanié dans les années 1950 et la cuisson a été abandonnée à la fin des années 1960. Dans les années 1990, le bâtiment a été surélevé d'un niveau et surmonté d'une salle communale servant de salle des fêtes.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Castellane
-
Commune
Saint-Julien-du-Verdon
-
Cadastre
1983
B2
502
-
Dénominationsfournil
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle
-
Dates
- 1922, porte la date
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Granelle NicolasGranelle NicolasCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Ce four à pain est situé entre le quartier des Granges et celui de Ville. Il est constitué d'un bâtiment de plan rectangulaire, adossé perpendiculairement à la pente. La coupole du four (diamètre = 290cm ; hauteur = 60cm) et la sole sont en pierres de taille de grès de Biot. La bouche du four est faite du même matériau, elle est fermée par une porte en ferronnerie qui remplace la porte d'origine en grès (rectangulaire et cerclée de fer), laquelle est déposée dans le fournil. Une banquette maçonnée court devant le four et est surmontée par un avaloir disposant d'une commande de tirage. Les élévations du bâtiment d'origine sont construites en moellons de calcaire ; l'enduit est à pierres vues ; un chronogramme est gravé sur l'élévation sud. La surélévation de la salle communale est construite en béton armé ; les élévations reçoivent un bardage de tuiles en ciment ; le toit en terrasse est aménagé en point de vue touristique. L'avaloir du four est prolongé à l'intérieur de la salle communale par un tuyaux en aluminium qui débouche sur le toit. Un escalier de distribution extérieur, en vis, est construit en charpente métallique devant l'élévation sud. Un petit bâtiment accolé, situé à l'angle sud-ouest, abrite les toilettes publiques.
-
Murs
- calcaire
- grès
- béton
- moellon sans chaîne en pierre de taille
-
Toitsbéton en couverture
-
Étages2 étages de soubassement
-
Couvrements
- coupole
-
Couvertures
- terrasse
-
Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier en vis en charpente métallique
-
Statut de la propriétépropriété de la commune, []
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
-
Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la commune de Saint-Julien-du-Verdon : construction d'un four communal, 1921. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1 O 411
Le 30 novembre 1921, pour répondre à la demande générale des habitants, la commune vote la somme de 2956 francs pour la construction d'un four communal (2300 francs pour la maçonnerie, 650 pour la toiture). Le conseil demande au Préfet d'être dispensé d'adjudication et de faire exécuter les travaux en régie.
Nicolas Granelle, fabricant de fours à Biot (Alpes-Maritimes) au début du XXe siècle.