Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Barrême
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Commune
Chaudon-Norante
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Lieu-dit
les Granges
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Cadastre
1838
E1
75
;
1986
E1
73
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Dénominationsséchoir
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Précision dénominationséchoir à fruits
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesétable à chevaux
Ce séchoir dépend depuis la fin du 19e siècle de la ferme dite des Granges, mais ce n'était pas le cas lorsque le cadastre napoléonien fut levé en 1838 : la ferme appartenait à un certain Guichard, et ce séchoir, sous la dénomination "entrepôt agricole", à un certain Béraud. Il est possible que l'unité fonctionnelle ait d'emblée été composée de ces deux bâtiments, mais rien ne permet de l'affirmer. Tout au plus peut-on avancer que le séchoir devait exister au 18e siècle.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
Il s'agit sur la commune de Chaudon-Norante, et d'après les bâtiments encore repérables, d'un cas unique d'entrepôt agricole essentiellement dévolu aux fonctions de séchoir, sur deux niveaux. Les matériaux employés, de même que la mise en oeuvre (maçonnerie de moellon calcaire liés au mortier, et chaînage d'angle) ressortissent d'un mode de construction traditionnel sur la commune. La toiture a été refaite, sans que l'élévation ait été modifiée. Le bâtiment comprend trois niveaux et s'appuie contre la pente. Le soubassement sert d'étable à chevaux. On a adjoint devant la façade est un appentis reposant sur des poteaux en bois et recouvert de tuile plate mécanique. On accède au rez-de-chaussée surélevé par une porte située sur l'élévation ouest. Avec le comble il servait de séchoir à fruits, comme en témoignent les multiples ouvertures régulièrement disposées sur les différentes élévations pour les deux derniers niveaux : deux fois deux baies sur les murs gouttereaux, deux fois trois baies sur le pignon est, trois également en comble pour le pignon ouest. Certaines ont été murées et les trois du pignon ouest ont visiblement été rétrécies par comblement partiel. Plus tard le rez-de-chaussée surélevé a changé d'affectation et a pu servir de logis ponctuel (les ouvertures sur l'est ont été façonnées au mortier de gypse ménageant une feuillure pour un système de fermeture avec contrevent certainement). Des étagères ont été ménagées dans l'épaisseur des murs. Le vestige de cheminée contre la paroi nord n'est pas d'origine car il s'appuie contre une ancienne ouverture murée ; mais la cheminée ne désigne pas forcément une pièce de logis et peut témoigner d'une adaptation tardive du séchoir traduisant une évolution dans le mode de conditionnement des prunes séchées : la confection des pruneaux nécessitait en effet d'ébouillanter les fruits avant de les faire sécher sur des canisses. Ce principe de préparation permettait d'obtenir un produit nettement plus rentable à la vente car recherché par les amateurs.
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Murs
- calcaire moellon
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologies2.3 : entrepôt agricole multifonctionnel : polyvalent sans fenil
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Statut de la propriétépropriété privée, []
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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