Le pont suspendu de Fourques de 1830 (Référence : IA13004050) ne répondant plus à l'augmentation du trafic automobile, une déviation routière est étudiée dès 1932. Au début des années 1950, on abandonne définitivement le renforcement de l'ancien pont au profit de cette solution plus économique de déviation de la R.N. 113. La nouvelle route emprunterait l'ancien axe Arles-Nîmes de la Compagnie des chemins de fer de la Camargue, déclassé depuis janvier 1951, et le nouveau pont serait établi à l'emplacement d'un ancien ouvrage ferroviaire, ouvert en 1903 et aujourd'hui abandonné (Référence : IA13004518). Le projet est déclaré d'utilité publique en janvier 1956. Les travaux du tablier sont attribués en juin suivant à la Société de Constructions Métalliques de la Corrèze et aux Établissements Arnodin. L'ancien pont ferroviaire, avant d'être démonté, sert de pont roulant pendant les travaux ; ses culées remployées sont réaménagées. Le nouvel ouvrage routier est mis en service en 1958. Il a subi quelques travaux de réparations et notamment été repeint, en 1967 ou en 1978-79, et plus récemment, en bleu, en 2011.
Fiche
Sommaire
Précision dénomination |
pont routier |
Dénominations | pont |
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Chaussée depuis la rive droite.
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Pile en rivière, depuis la rive gauche.
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Vue partielle de la structure du parapet en amont.
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Chaussée, depuis la rive gauche.
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Sous-face du tablier, depuis la rive gauche.
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Vue générale en 2008, côté aval (depuis la rive droite).
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Vue générale en 2012, côté aval (depuis la rive droite).
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Vue du pont dans son contexte (depuis le Vieux Pont de Fourques, en amont).
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Plan de situation sur fond de SCAN25®.
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Travée centrale, côté aval (depuis la rive droite).
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Vue d'ensemble en aval (depuis la rive droite).
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Vue plongeante sur l'arrière-bec de la pile de rive gauche.
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Culée de rive gauche, depuis l'amont.
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Détail de la structure en treillis, côté amont (depuis la rive gauche).
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Détail des rivets de la structure en treillis, côté amont (depuis la rive droite).
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Vue latérale du pont, depuis la rive gauche.
Aire d'étude et canton | bassin du Rhône - Arles ; Beaucaire |
Hydrographies | Petit Rhône (le) |
Adresse |
Commune : Arles Lieu-dit : Grand Gallègue, le Port Adresse : R.D. 113 , R.D. 6113 , route d' Arles Cadastre : 2008 MZ non cadastré ; domaine public |
Précisions |
oeuvre située en partie sur le département
30 oeuvre située en partie sur la commune Fourques |
Période(s) |
Principale :
3e quart 20e siècle
Secondaire : 2e moitié 20e siècle Secondaire : 1er quart 21e siècle |
Dates |
1956,
daté par source
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Auteur(s) |
Auteur :
Société de Constructions Métalliques de la Corrèze,
Société de Constructions Métalliques de la Corrèze
entrepreneur,
attribué par source
Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne. Auteur : Société Arnodin,
Société Arnodin
entrepreneur
Usine de construction métallique fondée à Châteauneuf-sur-Loire en 1872 par Ferdinand Arnodin (1845-1924). A partir des années 1880, les recherches s'orientent sur le perfectionnement des ponts suspendus (câble à torsion alternative vers 1890). La société est à l'origine de plusieurs ponts à transbordeur entre 1893 et 1910. A la mort de Ferdinand Arnodin en 1924, son beau-fils Gaston Leinekugel Le Cocq partage la direction la direction des Établissements Arnodin avec Georges Arnodin (“ Ets. Ferdinand Arnodin, MM. G.Arnodin et G. Leinekugel Le Cocq, fils et gendre successeurs”). mais en 1937 Gaston Leinekugel Le Cocq emporte la reprise de l'entreprise de Châteauneuf et du nom commercial Arnodin face à son beau-frère. Depuis lors, tous les ponts Arnodin-Leinekugel sortent de Larche, l'usine de Châteauneuf est vendue. La société de Larche prendra l’appellation Arnodin. Elle est devenue depuis une filiale de Baudin Châteauneuf. Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne. |
Le nouveau pont routier de Fourques permet à la R.N. 113 de franchir le Petit Rhône (Référence : IA13004135) entre Arles, en rive gauche (lieu-dit Grand Gallègue) et Fourques, en rive droite (lieu-dit Le Port), à plusieurs centaines de mètres en aval du vieux pont suspendu (Référence : IA13004050). L'ouvrage, de plus de 164 m de long, est composé de deux travées d'un peu plus de 84 m. Son tablier repose sur deux culées (les anciennes culées maçonnées agrémentées de béton) et sur une pile en pierre de taille en rivière. De structure mixte, il offre une ossature métallique, à poutres latérales en treillis Warren avec montants et reliées par des entretoises, et d'une dalle de couverture en béton armé. Sur une largeur utile de 9 m, il supporte une chaussée bidirectionnelle à deux voies de 7 m de large, bordée de deux trottoirs de 1 m.
Murs |
métal
béton pierre béton armé pierre de taille |
Typologies | pont en poutre en treillis à travées continues, TYPO2 pont en poutre |
États conservations | restauré |
Statut de la propriété |
propriété du département
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Références documentaires
Documents d'archives-
Reconstruction du pont de Fourques et Trinquetaille. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 2S 9/3.
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Pont de la RN 113 sur le Petit Rhône à Fourques. Archives départementales du Rhône, Lyon : 3959W 1794.
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p. 96-102
Billo, Maurice. Ponts et ouvrages d´art en Arles. Regards sur le patrimoine : histoire des différents franchissements du Rhône, des voies routières, ferrées, fluviales et des canaux en zone urbaine d´Arles. Aix-en-Provence : Editions Edisud, 1991. 159 p. ill.