Dossier d’œuvre architecture IA05000945 | Réalisé par
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
  • inventaire topographique
village
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    village

DESCRIPTION

Situation et composition d'ensemble

Le chef-lieu s'étend sur la rive gauche de la Durance, en aval de Briançon, sur un replat qui descend en pente régulière vers la rivière. Entouré de champs cultivés, le village fait masse tout au long de sa rue principale orientée du sud-ouest au nord-est. Les maisons ne sont pas disposées sur cet axe, mais sur des rues transversales, dans des îlots nord-sud accessibles par deux façades est et ouest opposées.

Trois places jalonnent la rue principale :

- à l'ouest en bordure du four (2) ; la fontaine (2) s'élève sur cette place,

- presque au centre, la place du Maye,

- à l'est, près de la Mairie, une autre place avec la fontaine (1).

L'église paroissiale, bordée par l'ancien cimetière, s'élève à l'extrémité est de l'agglomération.

A l'extrémité ouest à une cinquantaine de mètres du village, au quartier Sainte-Barbe, ne subsiste plus que la partie inférieure des murs de la chapelle Sainte-Barbe, construite au 17e siècle comme l'atteste la date 16[...] gravée sur une pierre à gauche de la porte. C'était un petit édifice de plan rectangulaire, en blocage de moellons de dimensions relativement importantes, avec une porte en mur pignon.

Après la guerre et les bombardements qui ont ravagé les deux extrémités est et ouest, on a reconstruit un quartier neuf au nord de l'église et quelques maisons sur les anciens emplacements. La déviation de la route départementale 136 est bordée elle aussi de maisons dites de la reconstruction.

Parti général

L'ensemble bâti est relativement homogène. Il y a peu de maisons isolées, la plupart étant groupées en îlots orientés au sud-ouest sur des ruelles en pente vers le nord. A chaque ligne de maisons correspond souvent une ligne de jardins et de petits bâtiments annexes (remises, cabinets, cuisines, etc ...) plus ou moins bien conservés.

En fonction de la distribution des maisons, à l'espace public s'ajoutent des renfoncements libres d'accès conduisant aux pièces principales (cuisines, courts, écuries, granges). Certains îlots ont ainsi un aspect complexe en redans. Les façades postérieures (granges) sont toutes régulières. Mais l'existence de portes de granges à deux niveaux souvent superposés a nécessité la création de ponts de rondins enjambant les ruelles et prenant appui soit sur des levées de terre, soit sur de petits bâtiments faisant office de cave semi enterrées.

Les diverses reconstructions récentes ont le plus souvent respecté ces dispositions tout en modifiant l'aspect des maisons.

Combles et couvertures

La majorité des maisons a une toiture dans les deux versants sont orientés ouest-est, les goutterots étant en façade. La pente du terrain a imposé l'étagement de ces toitures recouvertes de tôle, parfois de bardeaux de bois. Les matériaux plus récents de couverture sont rares. Nombre de ces toitures sont fortement débordantes pour abriter les balcons, les escaliers ou les entrées de courts. Souvent les pignons montrent des reprises (surélévations). Il arrive que des pièces de charpentes (faîtages, sablières) soient communes à deux ou trois maisons (par exemple 57-58-59 ; 60-61).

Élévations extérieures

- Façades antérieures

On n'observe que rarement une volonté d'ordonnance et de régularité (maisons 231, 229, 259) d'influence urbaine. Presque partout ce n'est qu'un enchevêtrement de montées de granges, de descentes vers des écuries et de passages parfois communs à deux maisons.

La surélévation importante du sol des rues a enterré presque partout, parfois complètement, le premier niveau des maisons auquel on accède avec difficulté ; les fenêtres ouvrent dans des entonnoirs bricolés ou sont à demi ou aux trois -quarts obstruées.

Il y a peu de décor : rares rampes de balcons à barreaux découpés ; un seul cadran solaire conservé (148) ; pas d'impostes en fer forgé. Les pierres gravées portant date et initiales semblent placées au hasard.

- Façades postérieures

Elles ne montrent pas les redans des précédentes. On y observe toujours les mêmes types de baies : portes charretières en anse de panier ou rectangulaire ; quelques portes piétonnes, percées sur un ou deux niveaux.

- Les pignons

Ils sont le plus souvent en maçonnerie, mais nombre d'entre eux sont complétés dans la partie supérieure, sur une étendue variable, par des planches clouées sur la ferme. Certains sont percés de triangles d'aération.

Après la guerre et les bombardements qui ont ravagé les deux extrémités est et ouest, on a reconstruit un quartier neuf au nord de l'église et quelques maisons sur les anciens emplacements. La déviation de la route départemental 136 est bordée elle aussi de maisons dites de la reconstruction.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle , (incertitude)
    • Principale : 20e siècle

Le chef-lieu s'étend sur la rive gauche de la Durance, en avant de Briançon, sur un replat qui descend en pente régulière vers la rivière. Entouré de champs cultivés, le village fait masse tout au long de sa rue principale, orientée du sud-ouest au nord-est. Les maisons ne sont pas disposées sur cet axe, mais sur des rues transversales, dans des îlots nord-sud accessibles par deux façades est et ouest opposées. Trois places jalonnent la rue principale : à l'ouest en bordure du four ; la fontaine 2 s'élève sur cette place ; presqu'au centre, la place du Maye ; à l'est, près de la mairie, une autre place avec la fontaine 1. L'église paroissiale, bordée par l'ancien cimetière, s'élève à l'extrémité est de l'agglomération. L'ensemble bâti est relativement homogène. il y a peu de maisons isolées la plupart étant groupées en îlots orientés au sud-ouest sur des ruelles en pente vers le nord. A chaque ligne de maisons correspond souvent une ligne de jardins et de petits bâtiments annexes (remises, cabinets, cuisines, etc.) plus ou moins bien conservés. En fonction de la distribution des maisons, à l'espace public s'ajoutent des renfoncements libres d'accès conduisant aux pièces principales (cuisines, courts, écuries, granges). Certains îlots ont ainsi un aspect complexe en redans. Les façades postérieures (granges) sont toutes régulières. Mais l'existence de portes de grange à deux niveaux souvent superposés a nécessité la création de ponts de rondins enjambant les ruelles en prenant appui soit des levées de terre, soit sur de petits bâtiments faisant office de cave semi-enterrées. Les diverses reconstructions récentes ont le plus souvent respecté ces dispositions tout en modifiant l'aspect des maisons.

  • Murs
    • pierre
    • bois
    • enduit
    • maçonnerie
    • pan de bois
  • Toits
    tôle ondulée, bardeau
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1980 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers