La concession de La Tour a une superficie de 40 hectares et se situe au nord de Villard Pancrasse. Les couches de charbon se prolongeant sous la vallée de la Durance, l'exploitation se développe à partir d'un puits vertical équipé de l'unique chevalement du Briançonnais. Le gisement de La Tour peut être considéré comme le plus régulier de ceux qui constituaient le bassin du Briançonnais. Les couches de direction Nord-Ouest-Sud- Est fortement pentées vers l'ouest puis vers l'Est au Nord, semblent avoir été uniformément soulevées avec leurs terrains encaissants constitués principalement par des schistes au mur et des grès au toit.

Les travaux sont répartis dans trois couches principales reconnus dès 1910, rigoureusement parallèles et qui sont : la couche de La Tour, la couche Désirée et la couche Sainte Barbe. La première n'a pas été classée comme grisouteuse alors que les deux autres ont été définies faiblement grisouteuses par arrêt préfectoral du 6 août 1918. La puissance de la couche de La Tour varie de 0 à 8 m, la puissance moyenne des couches Désirée et Sainte Barbe est de l'ordre de 1,5 m. L'exploitation comporte deux niveaux principaux aux cotes - 30, - 60 (0 étant le niveau du jour). La surface est reliée au niveau - 60 par un maître puits à la base duquel a été amorcé un travers-bancs d'où partent les galeries. La méthode générale d'exploitation est celle par gradins renversés avec tailles montantes de 4 m de largeur.