• inventaire topographique
temple, église paroissiale Notre-Dame (centre oecuménique)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guillestre
  • Commune Vars
  • Lieu-dit Sainte-Marie
  • Cadastre 1998 D1 2094, 2161
  • Dénominations
    église paroissiale, temple
  • Précision dénomination
    centre oecuménique
  • Vocables
    Notre-Dame

Le centre œcuménique de Vars, inauguré à Noël 1970, a été construit à l'emplacement de l'ancienne église paroissiale Sainte-Marie et d'une partie du cimetière y attenant, sur les plans de l'architecte lyonnais Pierre Genton, réalisés en 1969. Plusieurs propositions ont été faites par l'architecte entre avril 1965, date du premier avant-projet, et 1971, date à laquelle il fournit les plans du clocher et de l'aménagement des abords de l'édifice. Les deux premiers projets prévoyaient de nombreuses annexes, avec notamment la construction d'un presbytère attenant à la salle de prière et comprenant plusieurs chambres. Pierre Genton prévoyait également une butte extérieure taillée en gradins pour accueillir l'assistance extérieure les jours de grande affluence. En juin 1967 la mairie avait passé une convention avec le Comité Cultuel de Vars qui, outre le choix de l'architecte, prenait en charge la partie financière des opérations grâce à une subvention municipale. Comme convenu, le centre est devenu propriété communale dès la fin des travaux. La volonté de créer un centre œcuménique revient aux deux communautés protestante et catholique qui cohabitent à Vars depuis plusieurs siècles et qui chacune ont conservé leur lieu de culte spécifique au hameau de Saint-Marcellin.

Le centre oecuménique de Vars est de plan rectangulaire avec un retour saillant au sud-ouest. A l'ouest, la façade principale se développe sans ressaut. L'entrée principale est située au sud de cette façade. Elle est précédée d'une terrasse abritée par un toit en appentis et donne accès à l'étage de soubassement occupé par différentes pièces : salle de réunions, logements et espace de circulation. Ce dernier est un long couloir largement ouvert au sud conduisant à un escalier droit, lui-même ouvert sur l'extérieur et qui mène à la salle de prière, en rez-de-chaussée surélevé. Une entrée secondaire se situe dans la partie saillante au sud du bâtiment. Elle est précédée de quelques degrés et donne accès à un escalier intérieur tournant en maçonnerie conduisant à la sacristie. La salle de prière est de plan rectangulaire organisée en deux parties : les places des fidèles sont réparties à l'est et à l'ouest de l'espace central. Le sanctuaire est disposé au centre, contre le mur gouttereau sud, dans une organisation qui n'est pas celle d'origine. La salle de prière est éclairée par une grande lucarne à trois fenêtres et jouées essentées. L'ensemble de l'édiffice est couvert de tôle nervurée. Celle-ci a remplacé les bardeaux prévus à l'origine.

  • Murs
    • béton
    • enduit
  • Toits
    tôle nervurée
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Extrait du registre des délibérations du Consistoire des églises réformées du département des Hautes-Alpes, au sujet de la reconstruction du temple de Vars détruit par un incendie en mai 1845. 1er octobre 1845. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 2 O 7889.

Documents d'archives

  • Administration et comptabilité communale. Travaux communaux. État de situation des travaux exécutés au temple et au cimetière des protestants de Vars, par Deléany (charpente, couverture neuve sur lattis neuf). 20 janvier 1834. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 2 O 7889.

Date d'enquête 1999 ; Date(s) de rédaction 2000