Cette station d'épuration a été construite selon le principe de fonctionnement physico-chimique adapté aux contextes touristiques saisonniers où les variations de charge peuvent être très brutales sur une courte période. Elle a été prévue pour une ville de 50000 habitants. Les eaux résiduelles sont évacuées par un émissaire qui s'enfonce sous les eaux de la pointe des Sardinaux jusqu'à une profondeur de plus de 30 mètres sur une distance de la côte de 700 mètres.
Elle se distingue dans le fait que l'on a tenu compte de sa présence au cœur d'un quartier de villégiature de la station balnéaire de Sainte-Maxime. Les plans du bâtiment destiné à accueillir les pompes, filtres et autres dispositifs techniques ont été demandés à un cabinet d'architecte qui a totalement masqué la fonction de l'édifice sous l'apparence d'une villa régionaliste dont Il reprend les thèmes architecturaux : plan et volumétrie composites, fenêtres segmentaires, pergola, suite d'arcades délimitant un patio...
Entrepreneur de maçonnerie (projeteur ENAD) puis architecte DPLG, actif à Sainte-Maxime (83) de la fin des années 1950 au milieu des années 1980.