Dossier d’œuvre architecture IA83000453 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
station balnéaire d'Agay
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
  • Hydrographies l' Agay
  • Commune Saint-Raphaël
  • Lieu-dit Agay
  • Cadastre 1981 BH
  • Dénominations
    station balnéaire
  • Appellations
    Agay
  • Parties constituantes non étudiées
    château, port

Des conditions favorables font de la rade d'Agay un lieu fréquenté par les navires dès l'époque massaliote et une fondation romaine est établie à l'embouchure de la rivière l'Agay. La villégiature commence avec l'arrivée du chemin de fer en 1864, tout d'abord à Camp long, à l'ouest, puis peu à peu, au fond de la baie. Cependant, une carte postale du début du 20e siècle montre ce secteur encore très peu construit. Le guide Joanne de 1906 parle de station hivernale et balnéaire. Celui de 1919-1920 mentionne trois hôtels importants. En 1924, Agay est encore mentionnée comme station de repos mais elle connaît un développement rapide à partir de 1926 : gare P.L.M., villas et hôtels en bord de mer, yachts amarrés au quai construit par le Touring Club de France. En 1933, des terrains sont expropriés pour construire un groupe scolaire. Les destructions sont considérables pendant la guerre car les Allemands y avaient installé des postes émetteurs. Des quartiers sont détruits par les bombardements de même que le château construit au milieu du 17e siècle par le gouverneur du port et des tours d'Agay. La reconstruction d'Agay date de l'après-guerre. En 1945, un important projet est proposé par l'architecte Marsil, auteur de l'hôtel de la Plage. Il s'agit d'aménager sur des terrains qui lui appartiennent une piscine d'eau salée en bord de mer pour les courses de hors-bords (maquettes ?), une piscine d'eau douce alimentée par la rivière l'Agay, un établissement de bain avec une couverture en terrasse au niveau de la route, une salle des fêtes, et d'effectuer le nivellement de la plage. L'accès à tout cela devait être bordé par des jardinières et des pergolas. Au nord de la route, un hôtel devait être mis en relation avec la plage par un passage souterrain. Son garage devait être aménagé en sous-sol, sous le parc. Seule une partie de ce projet semble avoir été réalisée. Les jardinières et les pergolas sont encore présentes sur la terrasse de couverture de l'établissement de bain. Peu à peu, tout le pourtour de la rade va se construire. Puis à partir des années 1970, ce sont les collines qui se sont couvertes de villas.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Secondaire : 20e siècle
  • Auteur(s)

La rade d'Agay est une vaste baie abritée, délimitée par les Pointes Longues et la Pointe de la Baumette. Le site de la station est dominé par la barre de porphyre rouge du Rastel d'Agay.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Image non communicable

Documents d'archives

  • CARLINI, Marcel. Collection Carlini. 1875-1950. Médiathèque de Saint-Raphaël : non coté.

    Coupures de presse de 1941 à 1950. Dossier d'urbanisme sur la reconstruction de la ville.

Documents figurés

  • 5. Agay. Les villas et les roches rouges. / Carte postale, LL, début du XXe siècle. Collection particulière.

  • Corniche de l'Estérel. Vue générale. / Carte postale, LL, 1er quart 20e siècle. Médiathèque, Saint-Raphaël : Fonds Carlini.

    Vue prise d'Agay.
Date d'enquête 2002 ; Date(s) de rédaction 2007
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers