• inventaire topographique
pressoir à huile de noix
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Argentière-la-Bessée (L')
  • Commune Saint-Martin-de-Queyrières
  • Lieu-dit Prelles
  • Cadastre 1837 A8 3876  ; 1976 A8
  • Dénominations
    pressoir
  • Précision dénomination
    pressoir à huile de noix

DESCRIPTION

Situation

Le pressoir à huile est un petit bâtiment isolé situé au nord-ouest du village de Prelles, sur la rive gauche du Riou. Devant le bâtiment s'étend un pré bordé de grands noyers. A l'ouest du pressoir une petite scierie appartenant à la même famille utilise le même canal de dérivation.

Il existait au XIXe siècle plusieurs moulins à farine et à huile le long du Riou.

L'activité essentielle était la fabrication de l'huile de noix. Vers mars-avril les habitants de toute la Vallouise apportaient leurs noix sèches et décortiquées. Il arrivait également que l'on fasse de l'huile de noyaux d'abricots et de prunes sauvages, du cidre, et du gruau.

Inscriptions :

Sur le banc supérieur : W J Bermond 1754

Sur le banc inférieur : W I . L . B

I . I . B . F

1837

Détail sur les jumelles. Sur le banc inférieur, le plot sous lequel on plaçait la pâte de noix à presser. Inscription : W J BERMOND 1754.Détail sur les jumelles. Sur le banc inférieur, le plot sous lequel on plaçait la pâte de noix à presser. Inscription : W J BERMOND 1754.

Matériaux

Murs : moellons de pierre locale liés à la chaux. Une meule cassée lors de la taille a été utilisée dans la maçonnerie.

Sol : terre.

Voûte : blocage de moellons de pierres locales.

Pilier de la voûte : marbre de pays. Pierre de taille.(disparu).

Structure

Le bâtiment était formé d'une grande pièce dont le voûtement d'arêtes retombait sur un pilier central en pierre de taille. Le pilier a été volé et le voûtement s'est écroulé. Une petite pièce plafonnée construite en appentis servait de logement au meunier.

Couverture

Le toit s'est effondré. Toit en tôle ondulée et bardeaux.

Distribution intérieure

Dans le bâtiment se trouvent un moulin, actionné par l'eau dérivée du torrent par un canal, dans lequel étaiert broyés les cerneaux de noix, et le pressoir. Le poêle sur lequel était posé le chaudron en cuivre (la peïrora) dans lequel on chauffait la pâte de noix avant de la presser a disparu. Devant le poêle se trouvait un fauteuil pivotant qui permettait au meunier de transférer sans se lever la pâte de noix du chaudron au pressoir. On notera dans les murs les niches pour le bois gras avec lequel on s'éclairait.

Le logement du meunier a été transformé en écurie dans les années trente.

Le bâtiment apparaît sur le cadastre napoléonien. Le pressoir existait au 19e siècle. La grande pièce était voûtée d'arêtes retombant sur pilier central (disparu). Le toit s'est effondré. Le logement du meunier a été transformé en étable dans les années trente.

Le bâtiment, en ruines, comporte un moulin, un pressoir et un fauteuil.

  • Murs
    • pierre
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Étages
    étage de soubassement
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1984 ; Date(s) de rédaction 1998
Articulation des dossiers