Dossier d’œuvre architecture IA06001624 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, parfumeries de Grasse
parfumerie Tombarelly Escoffier, puis J. Currault, puis H. Payan, puis Payan Bertrand, actuellement immeuble à logements
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Archives communales, Grasse
  • (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Alpes-Maritimes - Grasse
  • Commune Grasse
  • Adresse 6 place de la Poissonnerie
  • Cadastre 1809 E 48  ; 2006 BH 390
  • Dénominations
    parfumerie
  • Appellations
    parfumerie Tombarelly Escoffier, puis J. Currault, puis H. Payan, puis Payan Bertrand
  • Destinations
    immeuble à logements

C'est une des rares usines de parfumerie du 18e siècle à avoir conservé son attribution après la Révolution française et être restée en activité durant tout le 19e siècle. En effet, on constate plutôt, à partir du début du 19e siècle, une tendance forte au renouvellement des lieux de production de la parfumerie grassoise. Cette usine occupait les parties basses d'un immeuble du centre ancien de Grasse, présenté par l'historiographie de la ville comme le berceau de la parfumerie. Tomabrelly Escoffier est le premier parfumeur connu à avoir exploité ces locaux. Il avait hérité de ce site et l'avait agrandi à la fin du 18e siècle, en achetant des locaux voisins. L'établissement est racheté en 1839, par le parfumeur J. Cl. Currault qui l'exploite jusqu'en 1856, date à laquelle l'usine est reprise par la société de parfumerie Honoré Payan. Cette fabrique qui n'est pas mentionnée dans les archives cadastrales, doit rester en activité jusqu'au début du 20e siècle, date à laquelle la société H. Payan, devenue depuis 1886 la société Payan et Bertrand, s'implante dans un nouvel établissement plus moderne (IA06001627)situé à l'extérieur du centre urbain, dans la campagne grassoise. L'ancienne usine semble perdre, à partir de ce moment-là, ses liens avec la parfumerie et plus généralement avec une activité industrielle. Actuellement, le site abrite des caves et des logements.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • [Parfumerie Tombarelly Escoffier, puis Payan Bertrand] Testament olographe daté du 30/01/1804, acte portant le n° 213. 01/06/1825. Fabre, Pierre Louis (notaire). Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 03E 078/127.

    Fol. 503-504. Dans son testament rédigé en 1804, Antoine Escoffier institue son épouse comme légataire universelle de tous ses biens dont sa fabrique de la place de la poissonnerie et de son commerce nommé Tombarelly Escoffier.
  • [Parfumerie Tombarelly Escoffier, puis Payan Bertrand] Transcription hypothécaire n° 77. 04/11/1839. Sauvaire, Augustin (notaire). Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 400Q 02/0130.

    Fol. 240. Acte de vente de la fabrique de la poissonnerie à Cl. Currault, parfumeur. Dans les origines de propriété on apprend que le précédent propriétaire Antoine Escoffier, parfumeur, avait hérité de son père une partie de ces locaux, servant déjà de parfumerie (dernier quart du 18e siècle).
  • [Parfumerie Tombarelly Escoffier, puis Payan Bertrand] Acte de vente n° 81. 10/02/1858. Sauvaire, Augustin (notaire). Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 03E 078/203

    Cl. Currault vend la fabrique de parfumerie, place de la Poissonnerie à Honoré Payan.
  • [Acte de formation de la société Payan et Bertrand]. 30/12/1886. Bertrand, Etienne (notaire). Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 06U 03/0022.

    Les associés apportent le fonds de commerce Honoré Payan.
Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2008
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers