Dossier d’œuvre architecture IA06002494 | Réalisé par ;
Aliotti Jean-Marc (Enquêteur)
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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  • recensement du patrimoine balnéaire
Palais de Carnolès, puis maison de villégiature, actuellement musée des Beaux-Arts
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Menton
  • Commune Menton
  • Lieu-dit la Madone
  • Adresse 3 avenue de la Madone
  • Cadastre 2013 BL 294
  • Dénominations
    palais
  • Genre
    princier
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Palais de Carnolès, Musée des Beaux-Arts
  • Destinations
    maison, musée
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle funéraire, ferme, caserne

Le palais de Carnolès s'inscrit dans l'histoire de la villégiature. Il a été conçu pour cet usage et il le restera jusqu'au milieu du 20e siècle. Honoré II, dans la première moitié du 17e siècle, fait aménager en jardin des terres plantées d'arbres sur lesquelles il fait construire un petit casin, un petit pied à terre de deux pièces. Mais c'est Antoine Ier à partir de 1701 qui donnera à Carnolès son plein développement en tant que demeure de villégiature de campagne. Antoine Ier commence par faire redessiner le jardin par Jacques V Gabriel à qui il demande ensuite, en 1718, des plans pour un "établissement champêtre [qu'il] destine à l'agrément des [ses] vieux jours."

Cette commande s'inscrit dans une lignée versaillaise. Antoine Grimaldi a séjourné à Versailles jusqu'à son accession au trône en 1703. Le Grand Trianon vient d'y être construit (1687) par Jules Hardouin-Mansart. C'est à Jacques V Gabriel, élève de Mansart que Antoine Ier commande sa résidence de campagne quelques années plus tard. Gabriel envoie les plans d'une petite villa de plaisir, inspirée par l'Italie revisitée par Versailles. Comme au Trianon, toute proportions gardées, où une grande colonnade relie deux pavillons, on a ici deux petits pavillons de part et d'autre d'un espace central constitué d'un portique sur la façade antérieure poursuivi par une grande pièce à l'italienne ouvrant sur le jardin. La villa, sur deux niveaux, se développe en largeur avec un module de 3 sur 1 pour les façades principales. Le toit terrasse est masqué par une balustrade de couronnement agrémentée de sculptures. Mais ce qui est le plus notable et donne à ce projet l'allure d'une "folie", c'est le traitement des façades. Voulant peut-être là aussi s'inscrire dans une référence au Grand Trianon, au marbre rose et au porphyre de ses élévations, Gabriel propose pour Carnolès des façades peintes en trompe-l’œil, imitant le marbre coloré et la statuaire.

Le projet ne conviendra pas parfaitement à Antoine Ier qui souhaite un véritable palais d'été à la campagne pouvant accueillir une suite et une garnison nombreuses pendant de longs séjours. Il souhaite aussi que l'ensemble soit un véritable domaine agricole avec vergers, jardins potagers, étables, poulailler etc... Les plans de la villa sont redessinés par un architecte monégasque, Jean Antoine Latour qui modifie les proportions et reprend les distributions en privilégiant la capacité d'accueil par rapport aux espaces d'apparat.

Le palais de Carnolès s'inscrit dans une certaine lignée. Comme la villa romaine, c'est à la fois une demeure aristocratique et une exploitation agricole dont les produits sont commercialisés, citrons, foin, légumes, produits de la basse-cour. Comme les châteaux royaux du Val de Loire, c'est un lieu où la cour se déplace avec "armes et bagages" pour des séjours plus ou moins longs. Les activités, connues par l'inventaire de 1731, sont la promenade dans les jardins, la chasse au Cap Martin, les jeux d'intérieur, la musique, le théâtre.

Après une désaffection d'environ 90 ans après la mort d'Antoine Ier, le palais retrouve sa fonction de lieu de plaisance princier en 1820. De 1863 à 1947, sa fonction s'adapta à la villégiature du moment : villa à la location, casino, villa particulière appartenant à un touriste américain.

Elévation sur jardin.Elévation sur jardin.

Les Grimaldi, seigneurs de Monaco depuis 1341, acquirent la seigneurie de Menton en 1346. Elle restera sous leur suzeraineté jusqu'en 1848. Leur résidence à Menton est d'abord le château du 13e siècle situé au sommet de la colline qui domine la cité et dans les ruines duquel le cimetière sera aménagé en 1804. Au 17e siècle, un premier palais plus confortable est aménagé, donnant sur l'actuel quai Bonaparte.

Les princes possédaient également une terre plantée d'arbres dans la plaine de Carnolès où le prince Honoré II (1597-1662) avait fait aménager un jardin et un petit casin de deux pièces. Lorsque le prince Antoine Ier (1661-1731) vient s'installer à Monaco à la mort de son père, en 1701, il a passé une grande partie de sa vie à la cour de Louis XIV. Un de ses projets sera de faire construire une résidence d'été et de faire embellir le jardin de Carnolès. Il en demande les plans à Jacques V Gabriel, père de Ange-Jacques et élève de Jules Hardouin-Mansart. Dans une lettre de 1718 (citée par Jacqueline Martial-Salm), il remercie Gabriel pour les plans du jardin et lui demande des plans pour "perfectionner au plus tost un établissement champêtre que je destine à l'agrément de mes vieux jours." Gabriel lui envoie les plans aquarellés (cf. Claude Peynaud) d'un petit édifice de plaisance, une folie. L'édifice, de plan rectangulaire, est totalement symétrique. Il se compose de deux pavillons de deux niveaux de part et d'autre d'un espace central constitué d'un portique du côté de l'entrée et d'un vaste salon à l'italienne ouvrant par trois grandes arcades côté jardin. Les élévations sont couronnées d'une balustrade. L'originalité de cet édifice est le décor peint de ses quatre élévations simulant chaines harpées, marbres de différentes couleurs, décor sculpté en trompe-l’œil.

Le projet sera adapté par des architectes monégasques dont Jean Antoine Latour. Le petit édifice de loisir devient une véritable demeure où il est possible de vivre. Si l'aspect général de la façade est conservé -deux niveaux de sept travées de baies- ce sont les proportions en hauteur et largeur qui sont notablement agrandies. La grande pièce à l'italienne qui occupait les deux niveaux au centre est recoupée par un plancher. Une grande salle demeure au rez-de-chaussée et un escalier double à montées divergentes dessert directement le salon d'honneur, à l'étage, à partir du jardin. Le bâtiment est achevé en 1725. Des dépendances nombreuses s'agencent autour de diverses cours : logements de la suite du prince, du gouverneur de Menton, ferme, écuries, bergerie, étables... Ces bâtiments formaient un ensemble au sud-est du palais et s’étendaient jusqu'à l'actuelle promenade du Soleil. Un nouveau plan des jardins est donné par Latour en 1725. L'ensemble est achevé en 1731 au moment de l'inventaire établi au décès du prince.

Carnolès était peu accessible par voie terrestre. Les occupants y venaient par la mer. Antoine Ier aménage un chemin carrossable en 1721. Il fait de très nombreux séjours dans son palais d'été. Ses successeurs fréquentent peu le palais qui a à souffrir des conflits de la guerre de succession d'Autriche (1740-1748). Il y a un regain de vie mondaine après cette période, jusqu'à 1793, date où les biens princiers sont saisis par la République. Le palais est mis aux enchères ainsi que le mobilier. Les princes le rachètent en 1818 ainsi que la propriété attenante de la Madone (une partie du quartier Pigautier jusqu'à l'avenue Cernuschi). Des travaux ont lieu en 1820-1822, dont des "dorures et des peintures" faites par Raphaël Orsolino et des sculptures en bois de Costa, menuisier (1829-1833). La chapelle funéraire d'Horace Pretti de Saint-Ambroise, gouverneur de la principauté de Monaco a été construite en 1829. Pretti de Saint-Ambroise est mort en 1839.

En 1848 lors de la constitution de Menton en commune libre, le jardin et le palais sont envahis et pillés. Au moment du rattachement à la France en 1861, Charles III demande sa restitution au motif que cela faisait partie de ses biens personnels. La restitution, ainsi que celle du domaine de la Madone, est ratifiée le 2 février 1861. Le prince vend les deux propriétés en 1863. De 1864 à 1868, le palais assure des fonctions de casino avant d'être vendu pour être converti en villa meublée louée à de riches villégiateurs.

En 1896, le palais et ses jardins sont achetés par le docteur Edward Phelps Allis junior (1851-1947), riche Américain, fils d'un industriel et politicien. Il commande dès la même année son agrandissement et sa restauration à Hans-Georg Tersling architecte d'origine danoise installé à Menton depuis 1887. Les travaux sont postérieurs à 1900 car une aquarelle du peintre Emmanuel Costa montre le palais dans son aspect d'origine. Tersling double le bâtiment en profondeur du côté sud-ouest. Il réalise une nouvelle façade antérieure dans le même esprit Régence que la façade d'origine. Côté nord-est, sur jardin, il rajoute les deux avant-corps de part et d'autre du bâtiment central et supprime l'escalier monumental extérieur. L'étage sera desservie par un escalier d'honneur dans le nouveau corps de bâtiment. Les décors intérieurs sont restaurés par plusieurs artistes. Les communs ont vraisemblablement été détruits à ce moment-là. Le grands bâtiment des casernements a été transformé et devenu l'hôtel du Pavillon puis hôtel du Prince de Galles.

A la mort du Dr. Allis, ses héritiers créent une Société immobilière qui envisage le lotissement et la vente de la demeure et des jardins. En 1961, l'ensemble est exproprié par le département des Alpes-maritimes pour permettre la création d'un parc public. En 1969, une convention est passé avec la ville en vue de l'installation d'un musée des Beaux-Arts, le musée inauguré en 1909 étant devenu trop exigu pour pouvoir accueillir la collection léguée par Charles Wakefield-Mori en 1958. Le nouveau musée a été inauguré en 1977. L'ensemble du bâtiment et jardin a été racheté par la ville en 1994.

Le palais de Carnolès a été construit en bord de mer, à l'entrée de Menton, assez éloigné du noyau urbain. Il a été édifié sur un terrain déjà planté d'arbres, au bord du torrent de la Balme (Val de Gorbio) et de la voie romaine, à proximité d'une fondation religieuse médiévale. Il est en bordure de la voie de circulation, maintenant avenue de la Madone, dans un un parc d'environ 23300 m² qui était occupé par un grand jardin régulier planté d'orangers et de citronniers au nord-est, un "jardin fleuriste" au sud-ouest, l'exploitation agricole au sud-est et les casernes au nord-est, en bord de mer. De ces bâtiments il ne reste que la tour de la noria qui alimentait un grand réservoir.

Le palais, dans son état actuel, est un bâtiment d'un étage sur rez-de-chaussée et sous-sol. Les deux avant-corps nord-est ont un étage de combles. Le plan-masse est rectangulaire, constitué d'un corps de bâtiment central flanqué de deux corps latéraux faisant saillie sur les façades principales. Les trois corps de bâtiment sont couverts chacun d'un toit à longs pans à croupe en tuiles, masqué par un garde-corps ou une balustrade de couronnement. Plan-masse et volumétrie sont symétriques. Les trois élévations principales sont ordonnancées. Au sud-ouest, l'élévation antérieure est percée de trois travées de grandes baies en retrait couronnées de deux niveaux d'entablement sculptés reposant sur des colonnes de la hauteur du deuxième niveau. Les avant-corps latéraux forment des doubles ressauts. Côté jardin (nord-est), on retrouve les trois travées centrales, dont la façade antérieure s'est inspirée, accostées d'une travée de part et d'autre et des deux avant-corps hors-œuvre percés de fenêtres sur trois cotés. On retrouve la même composition au nord-ouest. Le traitement de la façade nord-est plus simple. Le premier niveau est en avancée couvert d'une terrasse d'agrément.

Le plan intérieur est symétrique. L'alignement sur jardin, correspondant pour la plus grande partie au palais d'Antoine Ier est organisé au rez-de-chaussée et à l'étage sur le même schéma, autour d'une grande pièce centrale de plan carré, flanquée de part et d'autre de deux pièces rectangulaires auxquelles Tersling a rajouté deux autres pièces de part et d'autre, aux angles. Le doublement de l'édifice du côté sud-ouest par Tersling a opéré une modification des circulations. Dans le palais de Jean Antoine Latour, on avait au rez-de-chaussée une double entrée axiale directement dans la grande salle. L'étage était accessible par l'escalier extérieur montant au grand salon, complété par deux petits escaliers. Les distributions étaient en enfilade. On retrouve dans la demeure du début du 20e siècle cette enfilade au rez-de-chaussé mais à l'étage les différentes pièces sont desservies par un hall et un couloir longitudinal. L'entrée au rez-de-chaussée se fait à présent dans un grand hall donnant au nord-ouest dans la cage d'escalier. L'escalier est composé d'une seule volée tournant autour d'un jour. Il est éclairé zénithalement par une verrière. A l'étage, l'escalier arrive sur un palier prolongé par un hall de la même surface que celui du rez-de-chaussée.

Différents inventaires (cités par Jacqueline Martial-Salm) permettent de connaitre l'usage des pièces. En 1731, on trouvait au rez-de-chaussée la grande salle, deux chambres, deux cabinets et deux garde-robes. La "grande cuisine" se trouvait à l'extrémité du grand bâtiment au sud-est du palais Il est fait mention d'un office et d'une cuisine au rez-de-chaussée en 1828 après les travaux d'Honoré V. A l'étage se trouvaient le salon d'honneur, deux chambres, deux garde-robes et un cabinet donnant sur une terrasse. En 1848, l'inventaire mentionne au rez-de-chaussée la salle à manger, l'office, deux chambres dites du Duc et de la Duchesse (?) avec leurs cabinets, deux autres plus petites pour les femmes de chambre de la Duchesse et une autre dite "à fresque". A l'étage, se trouvent une antichambre coté nord suivie du salon des officiers, le grand salon avec deux chambres contiguës celle du Prince et de la Princesse.

  • Murs
    • pierre moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
  • Toits
    tuile
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture
    • mosaïque
  • Représentations
    • heaume, couronne végétale, laurier, guirlande, feston, fleur, aigle, arme, volute, homme, caducée, femme, rame, rosace, griffon, flambeau
    • médaillon, personnage profane
    • rameau, ornement végétal, ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les trois élévations principales portent un même décor sculpté en ciment. Les trois baies centrales en plein cintre sont surmontées d'un entablement soutenu par des colonnes ioniques. L'entablement est sculpté d'une frise où se développe une guirlande en festons alternant fleurs et laurier. Les attaches figurent des visages masculins et féminins. Au-dessus, sur l'attique, l'initiale A, de Allis, est au centre d'une guirlande en feston. Au-dessus de certaines fenêtres, des tables sont ornées d'un trophée où rameaux de laurier et armes se croisent dans une couronne de chêne enrubannée où figurent un heaume ou un aigle. La façade sur jardin est couronnée d'un amortissement en ciment sur une armature métallique. Un médaillon est épaulé par deux volutes végétales. De part et d'autre se trouvent deux statues, un homme tenant un caducée, symbole des voyages terrestres, et une femme tenant une rame pour les voyages maritimes.

    Les fausses voûtes des halls du rez-de-chaussée et de l'étage sont revêtues d'un décor de caissons en plâtre où sont inscrites des rosaces. Les écoinçons ont un motif de griffons. La partie haute des murs de la cage d'escalier est ornée d'un entablement décoratif sculpté, en plâtre, rythmé par des pilastres entre lesquels sont intercalées des tables portant au centre un médaillon en marbre rouge à encadrement mouluré, souligné par une guirlande de laurier enrubannée, accrochée à deux flambeaux. Dans le hall du rez-de-chaussée sont présentés des médaillons en plâtre représentant les princes de Monaco de Honoré Ier (1532-1581) à Honoré V (1819-1841).

    Les sols des halls, de la cage d'escalier, du palier et des oriels sont en granito, bordé d'un tapis en mosaïque à ornementation végétale et géométrique.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    jardin, tour de jardin, noria
  • Sites de protection
    site inscrit
  • Protections
    inscrit MH, 1969/09/12
  • Précisions sur la protection

    Palais ; tour de la Noria, avec les éléments subsistant de son mécanisme ; parc de la Madone (cad. G 254 à 256, 258, 259 256p, 259p, 260p, 261p) : inscription par arrêté du 12 septembre 1969.

  • Référence MH

Bibliographie

  • MARTIAL-SALM, Jacqueline. Une demeure princière : le palais de Carnolès. Dans : Annales monégasques, n°12, 1988, p. 117-148.

  • PEYNAUD, Claude. De l'art français au domaine princier de Carnolès. La principauté et les courants versaillais. <URL : https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html>

Documents figurés

  • Vue du palais de monseigneur le prince de Monaco à Carnolès / Aquarelle, auteur inconnu, 1828. Musée du Palais Princier, Monaco.

    Aquarelle reproduite dans l'article de Jacqueline MARTIAL-SALM : Une demeure princière : le palais de Carnolès. On peut voir sur ce tableau le grand bâtiments des "casernes" qui se trouvait en bord de mer.
  • Château Carnalès (sic) à Menton. - Architecte M. Tersling à Menton. [Façade antérieure. Vue de volume. Vue intérieure]. / Photographies hélio gravées par les frères Catala, 1926. Dans : Villas de la Côte d'Azur. Paris : Ch. Massin & Cie, 1926, 58 p. de pl. : ill., plans ; 46 cm.

  • Le Palais de Carnolès / Aquarelle par Emmanuel Costa, 1900. Collection particulière.

Date d'enquête 2013 ; Date(s) de rédaction 2013, 2018
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Aliotti Jean-Marc
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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