Dossier d’œuvre architecture IA06003509 | Réalisé par
Hérault Marie (Rédacteur)
Hérault Marie

Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
monument du Centenaire de la réunion à la France
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Métropole Nice Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Médecin
  • Adresse esplanade Jacques Cotta , promenade des Anglais
  • Cadastre 2017 KT 0079
  • Dénominations
    statue monumentale
  • Appellations
    monument du Centenaire
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Le Monument du Centenaire se dresse sur l'esplanade J. Cotta, en bordure du jardin Albert 1er, face à la promenade des Anglais et à la mer. Portant les dates « 1793-1893 », il commémore la première réunion de Nice à la France pendant la période révolutionnaire par le décret de la Convention promulgué le 4 février 1793, officialisant le rattachement du Comté de Nice à la France et la création du département des Alpes-Maritimes. Le Monument porte également les dates de l'annexion de 1860 et celle de 1960, année durant laquelle le centenaire de cet évènement a été largement célébré. Il est érigé à la suite du concours lancé en 1892, remporté par l'architecte niçois Febvre et le sculpteur toulonnais Allar. Le Monument est inauguré le 4 mars 1896 par le président de la République Félix Faure, le Maire de Nice Alziary de Malaussène et le préfet Arsène Henry.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , porte la date, daté par source
  • Dates
    • 1893, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Allar André-Joseph
      Allar André-Joseph

      Grand Prix de Rome en 1869 et membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1905, André-Joseph Allar est un sculpteur d'origine toulonnaise.

      Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
      sculpteur attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Febvre Jules
      Febvre Jules

      Architecte niçois, diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris le 27 mars 1890 (notamment élève de Laloux). Il revient à Nice en 1891. En 1893, il y remporte le premier prix du concours ouvert à l’ensemble de la profession pour le projet du monument du Centenaire de la réunion de Nice à la France. En 1894-1896, il fut membre du comité des bâtiments civils du département. Administrateur des Hospices, il fut aussi architecte de la Mense épiscopale et réalisa plusieurs édifices à caractère religieux : le Grand Séminaire de Cimiez en 1896, l’agrandissement du Petit Séminaire en 1930, la façade de l’église du Port en 1896, l’église Saint- Etienne de la rue Vernier en 1908, l’église Notre-Dame-Auxiliatrice en 1926-1933, Notre-Dame du Perpétuel Secours en 1927. Dans le domaine de l’architecture publique, il construisit le Mont de Piété, le pavillon des Bains, exécuta plusieurs travaux à l’Asile d’aliénés. L’architecture bancaire niçoise lui doit la Caisse d’Epargne dont il fut aussi un directeur fondateur, et le hall de la Société Générale. Il fut également l’architecte des grands magasins A la Riviéra. Il est aussi auteur de nombreux immeubles et maisons d’habitation. Il fut l’un des artisans du plan Cornudet, plan régulateur de la ville voté en 1924 et appliqué jusqu’au début des années 1960. Reconnu, il exerça des responsabilités dans la profession. Membre de la Société des Architectes du Sud-Est, puis de l’Association Provinciale des Architectes Français dont il fut le président à deux reprises, il fut nommé vice-président de la Fédération Générale des Architectes Français en 1919. Après la Première Guerre mondiale, il fut nommé architecte en chef des régions dévastées, exerçant son activité dans la région d’Arras. Sa riche carrière ne l’empêcha pas d’exercer des fonctions municipales, d’abord comme adjoint chargé des Travaux Publics et des Beaux-Arts dans la municipalité Goirand, en 1912. Réélu en 1928, le maire Jean Médecin lui confia le poste de troisième adjoint, puis de premier adjoint l’année suivante. Titulaire de nombreux ordres étrangers, plusieurs fois décoré, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur (Texte Marie-Odile Giraud).

      Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
      architecte attribution par travaux historiques

Le monument, construit en pierre de taille de la Turbie, se compose d'une base avec un bas-relief représentant la Méditerranée surmontée des armoiries de Nice, et d'un obélisque auquel est adossé le groupe sculpté de la France accueillant Nice. Au sommet du monument s'élève une statue ailée en bronze de Nikaïa, déesse grecque de la victoire, en référence aux origines de la ville. D'un geste élancé, cette dernière remplit une coupe avec une aiguière.

  • Techniques
    • fonderie
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    inscrit MH, 2009/07/23
  • Précisions sur la protection

    Le monument en totalité (cad. KT 79) : inscription par arrêté du 23 juillet 2009

  • Référence MH
Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2017
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Hérault Marie
Hérault Marie

Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble