L'origine de cette maison ne semble pas antérieure à la fin de l'époque Moderne.
Dans le terrier de 1755, elle correspond à deux parcelles. L'une est désignée comme une « écurie qui a les regalles jusque au chemin du levant » (parcelle 1191) appartenant à CHAUVET Pierre, qui possède également une maison non loin (parcelle 899) et un jardin proche (parcelle 832). Une régalle est un passage privé.
L'autre est indiquée comme une « maison » appartenant à LATIL Jean François (parcelle 1193), qui ne possède par d'autre bien au bourg de Ribiers.
Sur les documents cadastraux de 1823, elle correspond toujours à deux parcelles, chacune mentionnée comme « maison ». L'une (parcelle E2 653) mesure 30 m² au sol et appartient à GONSAUD Joseph, qui possède aussi une autre maison située presque en face (parcelle E2 604) associée à une dépendance agricole (E2 606) et un jardin (E2 607).
L'autre parcelle (E2 656) mesure 62 m² et appartient à la veuve CHAUVIN, qui possède également une dépendance agricole disjointe dans le même îlot (E2 648) et un terrain proche (E2 648).
La réunion des deux bâtiments ne semble pas antérieure à la fin du 19e siècle et les enduits actuels datent du milieu du 20e siècle.