Dossier d’œuvre architecture IA06004228 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) SIVOM Pays de Vence
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Vence
  • Commune La Gaude
  • Lieu-dit
  • Adresse 1 impasse de la Rourière
  • Cadastre 1834 D 609  ; 2021 BB 19
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, remise, séchoir, fenil, boutique

Cette maison a dû être construite dans le courant du 18e siècle. Elle est portée sur le cadastre ancien levé en 1834 avec un plan de masse identique à celui que l'on peut observer aujourd’hui. Elle appartenait alors à Ambroise Octobon qui la conserva jusqu’en 1878. L'entrée initiale se faisait sur la façade sud depuis une cour close. Il fit percer une nouvelle entrée sur la façade orientale de la maison donnant sur la rue. L'inscription « C.O. 1844 » a été gravée sur sa plate-bande, indiquant la période probable de cet aménagement. Des travaux de surélévation ont également été réalisés, peut-être à la même époque. Les traces en sont visibles sur la façade sud à partir du deuxième niveau de l’élévation ainsi que sur le mur-pignon oriental. Elles montrent les lignes d’une ancienne toiture à un pan pour la partie méridionale de la maison, qui pourraient correspondre à l’état de 1834, puisque seules quatre ouvertures sont imposables à cette date.

Plus tard, l’angle nord-est de la maison est transformé en partie commerciale, peut-être dans la première moitié du 20e siècle, comme en témoignent les restes de décor de la boutique. Le mur de l'enclos a été refait au cours du 20e siècle à l'exception du mur est. Un auvent couvrant la courette a été aménagé, peut-être à la même période.

La maison est aujourd'hui désaffectée.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 2e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1844, porte la date

Cette maison se situe au quartier de la Citadelle à quelques centaine de mètres au sud-est du cœur du village. Sans mitoyenneté, elle est construite parallèlement à la pente, à l’angle de l'impasse et du chemin de la Rourière. Son plan rectangulaire est complété d’une partie allongée accolée à l’angle nord-est. Elle est composée de deux bâtiments. Le premier, au sud, comprend quatre niveaux, un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. Le second, au nord, comprend trois niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré.

Le premier bâtiment est desservi par deux entrées : la porte du logis sur la façade est et une porte fenêtre sur la façade sud cernée d'une courette close (entrée unique à l'origine). Le second bâtiment possède deux accès : le premier dessert l'étage de soubassement impasse de la Rourière, le second permet d'accéder à la boutique sur la façade est. L’ensemble de la maison est construit en maçonnerie de moellons calcaires, y compris les chaines d’angle, montés au mortier recouvert d'un enduit à pierres vues. Des inclusions de fragments de moellons, de briques et de galets ponctuent les façades. Au premier niveau de l'élévation est (bâtiment 2, chemin de la Rourière), l'identification de la boutique est assurée par un bandeau horizontal aujourd'hui partiellement recouvert comme le reste de cette façade d'un enduit à la tyrolienne (ciment), ainsi que par un bandeau vertical à l'angle. Les ouvertures, portes et fenêtres, de la partie commerciale ont été modifiées et affectent une forme cintrée. Elles sont surmontées d'un larmier décoratif en tuile canal alternant courant et couvert, qui reprend l'arc de l'ouverture. La porte du logis (bâtiment 1), sur le mur-pignon oriental, possède un encadrement en pierre de taille calcaire, aux finitions bouchardées et aux arêtes ciselées, avec une platebande lisse. La date portée précédée des initiales « C.O. 1844 » est inscrite sur la clé. La menuiserie de la porte est en planches croisées et cloutées. Les appuis de la porte sont moulurés, de même que ceux de la baie du deuxième niveau de l’élévation, ouverte dans le même alignement. Les encadrements des autres baies du logis sont façonnés au mortier avec un linteau en bois. Les baies sont occultées à l’extérieur par des persiennes articulées dans leurs parties basses, à l’intérieur par des volets. Au troisième niveau de l’élévation est, la baie fenière est munie d’une poulie. Deux toitures distinctes couvrent cette maison : la partie sud surélevée présente un toit à longs pans tandis que la partie nord-est ne présente qu’un seul pan. L’ensemble est couvert de tuiles creuses.

L’étage de soubassement est accessible depuis l'impasse de la Rourière. Il comprend une étable à l’ouest (bâtiment 1), couverte d’une voûte coffrée en berceau segmentaire, accessible par une entrée sur la façade nord et aérée par un jour à l’ouest. Cette entrée donne aussi accès à une remise côté est (bâtiment 2). Les deux bâtiments communiquent à chaque niveau. Le rez-de-chaussée surélevé et l’étage carré sont dédiés au logis mais la partie nord-est (bâtiment 2) a aussi abrité un commerce dont l’aménagement intérieur n’existe plus. Les traces d'un escalier de distribution intérieur disparu permettant d’accéder à l’étage carré sont visibles dans le vestibule de l’entrée est (bâtiment 1). L’étage de comble se compose d’un fenil avec séchoir.

Un espace enclos occupe le sud de la maison. Son mur oriental est en maçonnerie de moellons calcaires avec un enduit à pierres vues comme celui de la maison. Une porte donnant accès à la cour est surmontée d'un linteau droit monoxyle. Les autres murs ont été reconstruits en parpaings. Cet espace clos est couvert d'un auvent en tôles ondulées.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
  • Typologies
    A3b : maison avec parties agricoles ou commerciales en partie basse et parties agricoles en partie haute
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de La Gaude, 1834. / Dessin à l’encre sur papier, par Me Sabatier, 1834. Échelle 1/2500e. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice :  25FI 065 1 D.

    Section D, parcelle 609.
Date d'enquête 2021 ; Date(s) de rédaction 2021
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) SIVOM Pays de Vence
Articulation des dossiers