Dossier d’œuvre architecture IA05001491 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse rue de la Forge , 2e maison
  • Cadastre 1755 plan 7 1177  ; 1823 E2 669  ; 1998 E2 451  ; 2018 000E 451
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, cellier, séchoir

L'origine de cette maison pourrait remonter à la fin du Moyen Age, comme ses voisines. Cet ensemble de toutes petites maisons en hauteur paraît correspondre à un premier îlot médiéval d'habitat installé entre le bourg castral et les aires à battre. Toutefois, cette maison semble avoir été remaniée au cours de la seconde moitié du 18e siècle comme l'indique son encadrement en arc segmentaire. Son enduit de façade est antérieur au milieu du 20e siècle.

Dans le terrier de 1755, elle est désignée comme une « maison » appartenant à RIVAS Anne, veuve d'ESTELLON Jean, qui possède également une « écurie » mitoyenne (parcelle 1176).

Sur le cadastre de 1823, elle est mentionnée comme une « maison », avec un plan de masse identique à l'actuel pour une surface au sol de 27 m². Elle appartient alors à MOULLET Benoît, dit Bœuf, qui possède également un jardin à proximité (parcelle E2 675).

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle

Cette maison, située dans la partie nord-ouest du bourg de Ribiers, rue de la Forge, fait partie d'un îlot de bâtiments. Mitoyenne sur trois côtés, elle comporte un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble.

Le rez-de-chaussée est accessible de plain-pied depuis la rue, par une porte piétonne. Il accueille vraisemblablement une resserre ou un cellier. Le premier étage est accessible par une porte piétonne desservie par un petit escalier extérieur droit, implanté perpendiculairement à la façade. Cet étage est réservé au logis qui est éclairé par une unique fenêtre. Le second étage, auquel on accède par un escalier intérieur, est également réservé au logis et possède lui aussi une seule fenêtre. L'escalier intérieur se prolonge pour mener jusqu'à l'étage de comble, qui est occupé par un séchoir aéré par un jour.

Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, et l'élévation conserve un enduit à la tyrolienne avec un soubassement lissé et un bandeau de sous-toiture lissé et peint.

Au premier niveau de l'élévation, la porte d'étable possède un encadrement en pierre de taille calcaire, en arc segmentaire. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau droit en bois. Les fenêtres sont occultées par des contrevents à cadre. L'escalier extérieur menant à la porte du logis est bâti sur un massif maçonné et ses marches sont en pierre de taille calcaire.

Le toit à un pan est couvert en plaques ondulées de fibro-ciment. L'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise peints en blanc.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général