Dossier d’œuvre architecture IA04001878 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
  • Commune Colmars
  • Adresse Grand Rue , 3e maison
  • Cadastre 1827 Eu 42  ; 1983 AB 58
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, cour

La date « 1802 » gravée sur la façade semble indiquer que la maison fut reprise à la charnière du 18e et du 19e siècle. La maison, située à proximité de l’'église paroissiale, a tiré profit de l’'espace ménagé entre la Grand Rue et le rempart par la reprise de ce dernier consécutive à l’'aménagement du chœoeur de l’'église. La reprise de cette partie du rempart est évoquée comme une nécessité par De Taux dans son rapport en 1797 et fut probablement réalisée peu de temps après. La datation de la maison fin 18e-début 19e siècle semble par ailleurs conforme aux proportions de l'’édifice, à l’'escalier intérieur mais aussi à la forme de la porte d'’entrée à châssis de tympan et la corniche masquant la saillie de rive. Le balcon semble lui aussi ancien. En 1827, la maison entière appartenait au seul Jean-Baptiste Reynaud dont les états de section ne mentionnent pas la profession.

  • Période(s)
    • Principale : limite 18e siècle 19e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1802, porte la date

Cette maison est située entre la Grand Rue et le mur d’enceinte bordé par la rue conduisant à Allos. La façade s'’élevant sur la Grand Rue possède une date gravée, que la mise au nu du mur ménagée par l’'absence d'’enduit en cet endroit, permet de lire. La nature du mur nord n’est pas certaine car l'’enduit lisse, simplement façonné aux encadrements des fenêtres ne permet pas de le déterminer. Aucune fonction agricole ou commerciale n'’est observable sur cette façade qui ne présente à la rue que trois niveaux de logis. Le revers de la maison ne présente aucun point commun avec la façade principale. Donnant au sud sur une cour ménagée à l'’arrière du rempart, la façade postérieure est réalisée en moellon de grès, comme la plupart des bâtiments de Colmars. Au rez-de-chaussée, une étable voûtée d’'arêtes est cantonnée d’'un logis, peut-être plus récent ? Cette fonction agricole en partie basse est surmontée de trois niveaux de logis d'’importance variable. Ainsi, le premier niveau de logis est-il simplement pourvu de deux baies, tandis que le deuxième niveau possède un balcon qui semble ancien. Enfin, le dernier niveau de logis présente des fenêtres moins hautes que les deux autres niveaux et la présence d’'un pigeonnier au même niveau à gauche de la façade démontre qu’il s'’agit ici d'’un étage sous comble. Le pigeonnier de la maison est l’'un des très rares exemples à l’'intérieur de la ville de Colmars. Si la partie agricole est accessible depuis l'arrière de la parcelle, l'’ensemble des parties dévolues au logement ne sont accessibles que depuis la Grand Rue. Derrière la porte, un couloir mène à un escalier situé en milieu de parcelle, au départ perpendiculaire à l’'accès et rejeté contre le mur est de la maison. Un accès à la partie agricole est ménagé au bout du couloir dans un mur de refend qui semble séparer la parcelle en deux parties. L’'escalier tournant suspendu à jour central conduit directement aux étages de logement. Au premier étage carré, deux appartements se font face. L'’appartement donnant sur le sud a conservé une disposition et certains aménagements qui paraissent pouvoir dater du milieu du 19e siècle. On accède depuis l'’escalier à une petite entrée servant de transition entre les parties communes de la maison et le logement à proprement parlé. Face à la porte du palier, une porte vitrée permet donc d'’accéder au salon qui possède encore deux placards dans le mur ouest. A l’'arrière du salon, face à la fenêtre, s'’ouvre une alcôve qui était probablement destinée à servir de chambre. Depuis le salon, on accède à la cuisine isolée par un mur de cloison. La cheminée sans jambages prend place sur le mur est. La cuisine est éclairée par la seconde fenêtre de l'’appartement. Enfin, une cloison mince permet d'’isoler au fond de la cuisine, face à la fenêtre, une salle de bain probablement aménagée plus récemment.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
  • Toits
    fer en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Typologies
    A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Image non communicable
Image non communicable
Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2010
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers