Dossier d’œuvre architecture IA05001486 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse rue du Château , route de Mison
  • Cadastre 1755 plan 7 922  ; 1823 E2 532  ; 1998 E2 692  ; 2018 000E 692
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, resserre, cellier, séchoir

L'origine de cette maison paraît remonter au troisième quart du 16e siècle, si l'on en croit la date de 1571 gravée sur l'encadrement à accolade de la porte du logis. Celui-ci, qui constitue également le départ de la chaîne d'angle, paraît en place. Toutefois, la maison a été largement remaniée au cours de la seconde moitié du 18e siècle, comme en témoignent les encadrements en arc segmentaire. Enfin, sur l'élévation nord, l'enduit porte la date de sa réfection, en 1894.

Dans le terrier de 1755, elle est désignée comme une « maison » appartenant à AMAT Pierre, qui ne possède rien d'autre au bourg.

Sur le cadastre de 1823, elle appartient à une grande parcelle en quinconce intégrant un autre bâtiment. Elle est mentionnée comme une « maison et cour » avec une surface au sol de 185 m², appartenant alors à CHABUS Denis François. Celui-ci possède également un bâtiment agricole disjoint (parcelle E2 440 : partie sud de l'actuelle médiathèque) et un jardin au pied sud du bourg (E2 354).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 16e siècle
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 20e siècle
  • Dates
    • 1571, porte la date
    • 1894, porte la date

Cette maison est située au cœur du bourg de Ribiers, rue du Château, au centre d'un îlot de bâtiments. Mitoyenne sur deux côtés parallèles, elle est traversante. Implantée perpendiculairement au sens de la pente, elle comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble.

L'étage de soubassement est occupé par une étable et une resserre ou cellier, accessible de plain-pied côté nord. Le rez-de-chaussée est accessible de plain-pied côté sud par une porte piétonne qui ouvre sur un petit vestibule distribuant un logis et la montée d'escalier. Cet escalier dessert l'étage carré, également réservé au logis, et l'étage de comble qui servait de séchoir.

Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec des chaînes d'angles en moellons équarris. Seule la base de la chaîne sud-est, commune avec l'encadrement de la porte du logis, est en pierre de taille. L'élévation nord conserve un enduit rustique, avec décor lissé et peint de cadre de façade et faux encadrements, rehaussé d'un liseré. Sur cette élévation, on remarque une fausse fenêtre peinte en trompe-l’œil, surmontée de la date peinte 1894.

Au premier niveau de l'élévation sud, la porte du logis possède un encadrement en pierre de taille calcaire, chanfreiné avec congé en doucine, et un linteau droit monolithe sculpté d'une accolade et gravé de la date 1571. Sur ce même niveau d'élévation, l'encadrement de la petite baie occidentale est également chanfreiné, y compris l'appui, et le linteau est une traverse de demi-croisée. Entre cette baie et la porte, les encadrements des deux fenêtres sont en pierre de taille calcaire, en arc segmentaire. Un encadrement de même type se retrouve au premier niveau de l'élévation nord, pour la porte de l'étable. Les encadrement des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un couvrement en arc segmentaire pour les fenêtres du deuxième niveau de l'élévation sud et du troisième niveau de l'élévation nord. Pour les autres, le linteau droit est en bois.

Sur l'élévation sud, la porte du logis conserve une menuiserie à panneaux en croix moulurés, munie d'un heurtoir et d'une poignée en fonte. Les fenêtres sont équipées de contrevents à cadre.

Le toit à longs pans est couvert en plaques ondulées de fibro-ciment supportant des tuiles creuses. Côté sud, l'avant-toit est constitué de trois rangs de génoise, côté nord il est seulement à deux rangs. Ces génoises sont peintes en blanc.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général