Dossier d’œuvre architecture IA05001469 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse route de Mison
  • Cadastre 1755 plan 7 943  ; 1823 E2 521  ; 1998 E2 643  ; 2018 000E 643
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, cellier, cuvage, séchoir

L'origine de cette maison semble remonter au deuxième quart du 17e siècle. L'encadrement de la porte porte une date gravée 1644, coupée en son centre par les initiales L et M ; l'initiale W est gravée en dessous et un croix grecque surmonte l'ensemble. Toutefois, l'aspect actuel des façades n'est pas antérieur à la seconde moitié du 19e siècle.

Sur le terrier de 1755, elle est désignée comme une « maison » appartenant à PELLEGRIN Jean Louis, qui possède également un jardin au bourg (parcelle 1168).

Sur le cadastre de 1823, la construction possède un plan de masse similaire à l'actuel. Elle est toujours mentionnée comme « maison », la parcelle mesurant 54 m². Elle appartient à MOULLET Benoît, qui possède également une dépendance agricole disjointe dans un îlot voisin (parcelle E2 557)

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1644, porte la date

Cette maison est située route de Mison et elle fait partie d'un îlot de bâtiments. Mitoyenne sur trois côtés, elle comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et deux étages de comble.

Le sous-sol est occupé par un cellier faisant aussi office de cuvage et de resserre alimentaire, couvert par une voûte en berceau segmentaire enduite. Cette pièce est accessible depuis le rez-de-chaussée par un escalier droit maçonné, installé dans l'angle nord-est. Les marches sont en pierre de taille. L'angle nord-ouest de ce cellier est occupé par une grande cuve cylindrique (diamètre intérieur : 160 cm, hauteur intérieure : 220 cm). Cette cuve est bâtie en maçonnerie, avec un revêtement intérieur en carreaux de terre cuite glaçurés. Deux trappes sont percées dans la voûte au-dessus de la cuve, l'une en position zénithale, l'autre arrivant de biais est prolongée par une conduite en planches.

Le long du mur ouest, des tonneaux en bois sont installés horizontalement sur des poutres posées au sol et un grand tonneau occupe l'angle sud-est. Au-dessus de ce tonneau, une autre trappe est percée dans la voûte, intégrant une large section de canalisation en terre cuite ; elle pourrait témoigner de la présence d'une autre cuve sous cet emplacement. A l'angle nord-est, on remarque l'existence d'une ancienne porte de communication avec la cave de la maison mitoyenne, murée.

Le rez-de-chaussée est accessible depuis la rue par trois marches qui sont prolongées par un palier filant. Ce rez-de-chaussée est aujourd'hui occupé par une seule pièce, mais un témoignage oral indique qu'il était anciennement séparé en deux. Une cheminée est adossée au mur ouest, mais elle était auparavant installée sur le mur est. Cette pièce est couverte par un plancher à la française. Un grand placard-niche est aménagé dans le mur ouest, fermé par six vantaux moulurés dont les loquets sont en bois.

Au fond de cette pièce, l'angle sud-est accueille une alcôve et l'angle sud-ouest un réduit. Ce réduit est fermé par une porte, surmontée d'une grille d'aération en gypserie, décorée en rosace aujourd'hui complétée par du verre coloré. L'escalier tournant en maçonnerie menant à l'étage est installé dans l'angle nord-est, il est fermé par une cloison.

L'étage carré est occupé par une chambre et l'étage de comble est réservé à un séchoir.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de galets et moellons calcaires. L'élévation porte un enduit récent. La porte possède un encadrement en pierre de taille calcaire, à arrêtes vives et linteau droit monolithe. Une date, des initiales et une croix sont gravées sur ce linteau et il est surmonté par un jour de tympan dont l'encadrement est également en pierre de taille.

Au premier niveau, l'encadrement de la fenêtre est aussi en pierre de taille, mais son linteau est en arc segmentaire avec clef centrale. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau droit en bois. Les fenêtres sont équipées de contrevents à cadre.

L'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise, conservant quelques traces de peinture blanche et le toit à un pan est couvert en plaques de fibro-ciment recevant des tuiles creuses.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général