Dossier d’œuvre architecture IA05001484 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse Grand'rue , rue des Deux Tours
  • Cadastre 1755 plan 7 1032  ; 1823 E2 485  ; 1998 E2 604  ; 2018 000E 604
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cellier, boutique, séchoir

L'origine de cette maison pourrait remonter à la première moitié du 17e siècle, comme le suggère l'encadrement de la porte du logis, caractéristique de cette époque. Toutefois, l'existence d'un encadrement en arc segmentaire indique qu'elle a été remaniée au cours de la seconde moitié du 18e siècle. L'aspect actuel de ses élévations, notamment l'enduit, n'est pas antérieur à la première moitié du 20e siècle.

Dans le terrier de 1755, elle est désignée comme une « maison » appartenant à TOURNIAIRE Jean Claude. Celui-ci possède également une autre maison et une dépendance agricole dans l'îlot en face (parcelles 1063 et 1064), un jardin proche (parcelle 1059) et une troisième maison rue du barri (parcelle 990).

Sur le cadastre de 1823, elle est toujours mentionnée comme une « maison » ayant une superficie au sol de 44 m², appartenant à LAURENS François, dit Gredelin. Celui-ci possède également deux bâtiments agricoles mentionnés comme « écurie », l'un étant situé en face de la maison (parcelle E2 473) et l'autre dans un îlot voisin (E2 495bis).

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle

Cette maison est située à l'entrée sud du bourg de Ribiers. Installée à l'angle de la Grand'Rue et de la rue des Deux Tours, elle est mitoyenne sur deux côtés perpendiculaires et elle comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble.

Le sous-sol est occupé par un cellier, probablement couvert par une voûte, qui est accessible depuis le rez-de-chaussée par un escalier tournant maçonné.

Le rez-de-chaussée est accessible de plain-pied depuis la rue, par une porte percée dans le mur ouest, qui ouvre sur un petit vestibule. Celui-ci, couvert par une petite voûte d'arêtes façonnée au mortier et enduite, distribue côté sud une pièce, fermée par une porte intérieure, qui est une ancienne boutique disposant de deux portes ouvrant sur la rue, à l'ouest (transformée en fenêtre) et au sud. Au nord, une autre porte aujourd'hui condamnée donnait accès à la maison mitoyenne (voir dossier IA05001497). Depuis le vestibule, un escalier en vis à double noyau plein dessert le sous-sol et les étages. Les marches et contre-marches sont en mortier, avec des nez-de-marches en bois.

A l'étage, cet escalier dispose d'un palier qui, de la même façon qu'au rez-de-chaussée, distribue un logis au sud et un autre au nord ; ce dernier est situé dans la maison mitoyenne. Ce palier est couvert par une petite voûte d'arêtes façonnée au mortier et enduite ; le sol est en carreaux de terre cuite. L'escalier continue vers l'étage de comble.

Cet étage de comble est réservé à un séchoir. Le sol est constitué d'une chape de mortier et les murs conservent un enduit rustique. Un petit réduit est aménagé dans l'angle nord-est, avec des cloisons à pans de bois enduites au mortier de gypse.

Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec des chaînes d'angles en pierre de taille calcaire. Un contrefort taluté vient conforter la base du pignon sud. Les élévations conservent un enduit à la tyrolienne, avec un décor peint de faux appareil harpé, cadre de façade avec bandeau de niveau et de faux encadrements.

Au premier niveau de l'élévation ouest, la porte du logis possède un encadrement en pierre de taille calcaire, chanfreiné, avec un linteau droit monolithe surmonté d'un jour de tympan également en pierre de taille chanfreiné, fermé par une grille en ferronnerie. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois ; les deux fenêtres du deuxième niveau de l'élévation ouest possèdent un couvrement en arc segmentaire également façonné au mortier.

La porte du logis conserve une menuiserie à panneaux en croix moulurés, et elle est équipée d'une poignée en ferronnerie incluant la clenche. A l'intérieur, un loquet de fermeture est intégré à la penture supérieure.

Le toit à un pan est soutenu par une charpente à pannes sur chevrons. Il est couvert en plaques ondulées de fibro-ciment, qui supportent des tuiles creuses.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
  • Typologies
    A3b : maison avec parties agricoles ou commerciales en partie basse et parties agricoles en partie haute
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général