L'origine de cette maison pourrait remonter au 17e siècle voire à la fin du 16e siècle, comme en témoigne l'encadrement chanfreiné de la porte du logis. Toutefois son aspect actuel n'est pas antérieur à la seconde moitié du 18e siècle. Un extension a été ajoutée au sud-ouest, à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. L'aspect des élévations remonte au milieu du 20e siècle. La partie orientale de la maison, ancienne dépendance agricole accolée, a été remplacée par une remise au cours du dernier quart du 20e siècle.
Dans le terrier de 1755, cet emplacement est occupé par trois parcelles, toutes désignées comme « maison ». L'une appartient à GALLE Etienne, qui possède également le jardin mitoyen (parcelle 1042) ainsi que divers autres bâtiments d'habitation et agricoles dans le bourg (voir dossiers IA05001439 et IA05001490 ). Une autre appartient à PASSARD Gaspard fils de Boniface, qui ne possède pas d'autres biens. La dernière est à ALLEMAND Antoine et sa femme BENETON Marie, qui possèdent également le premier niveau d'un bâtiment agricole mitoyen (parcelle 1045).
Sur le cadastre de 1823, ce bâtiment possède un plan de masse semblable à l'actuel, exceptées les deux extensions sud. La réunion des trois parcelles de 1755 a donc eu lieu avant la rédaction de ce cadastre et a abouti à la construction du bâtiment actuel.
Sur ce document, elle est toujours mentionnée comme une « maison » ayant une surface au sol de 132 m², appartenant à MICHEL Jacques, dit Mie. Celui-ci possède aussi le jardin mitoyen (parcelle E2 477, 350 m²), ainsi qu'un bâtiment agricole dans un îlot voisin (E2 417, 443) dont une partie est partagée avec un autre propriétaire.
La tradition orale rapporte que le jardin clos qui accompagne cette maison bénéficiait d'un micro-climat et qu'il était planté de divers variétés méditerranéennes, dont des agrumes notamment des citronniers.