Dossier d’œuvre architecture IA05001485 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse rue du Barri , rue des Deux Tours
  • Cadastre 1755 plan 7 1041, 1046, 1047  ; 1823 E2 479  ; 1998 E2 598  ; 2018 000E 598
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, resserre, cellier, fenil, séchoir, pigeonnier, remise agricole, cour, lavoir

L'origine de cette maison pourrait remonter au 17e siècle voire à la fin du 16e siècle, comme en témoigne l'encadrement chanfreiné de la porte du logis. Toutefois son aspect actuel n'est pas antérieur à la seconde moitié du 18e siècle. Un extension a été ajoutée au sud-ouest, à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. L'aspect des élévations remonte au milieu du 20e siècle. La partie orientale de la maison, ancienne dépendance agricole accolée, a été remplacée par une remise au cours du dernier quart du 20e siècle.

Dans le terrier de 1755, cet emplacement est occupé par trois parcelles, toutes désignées comme « maison ». L'une appartient à GALLE Etienne, qui possède également le jardin mitoyen (parcelle 1042) ainsi que divers autres bâtiments d'habitation et agricoles dans le bourg (voir dossiers IA05001439 et IA05001490 ). Une autre appartient à PASSARD Gaspard fils de Boniface, qui ne possède pas d'autres biens. La dernière est à ALLEMAND Antoine et sa femme BENETON Marie, qui possèdent également le premier niveau d'un bâtiment agricole mitoyen (parcelle 1045).

Sur le cadastre de 1823, ce bâtiment possède un plan de masse semblable à l'actuel, exceptées les deux extensions sud. La réunion des trois parcelles de 1755 a donc eu lieu avant la rédaction de ce cadastre et a abouti à la construction du bâtiment actuel.

Sur ce document, elle est toujours mentionnée comme une « maison » ayant une surface au sol de 132 m², appartenant à MICHEL Jacques, dit Mie. Celui-ci possède aussi le jardin mitoyen (parcelle E2 477, 350 m²), ainsi qu'un bâtiment agricole dans un îlot voisin (E2 417, 443) dont une partie est partagée avec un autre propriétaire.

La tradition orale rapporte que le jardin clos qui accompagne cette maison bénéficiait d'un micro-climat et qu'il était planté de divers variétés méditerranéennes, dont des agrumes notamment des citronniers.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle, 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle
    • Secondaire : 20e siècle

Cette maison est située au centre du bourg de Ribiers, à l'angle de la rue du Barri et de la rue des Deux Tours. Indépendante des îlots de bâtiments, elle est adossée perpendiculairement au sens de la pente et elle comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble.

Un grand jardin clos se développe devant sa façade sud.

L'étage de soubassement est accessible depuis le jardin et sans doute depuis le rez-de-chaussée surélevé grâce à un escalier intérieur. Il accueille une étable et une resserre ou cellier. Le rez-de-chaussée surélevé est accessible de plain-pied depuis la rue, par une porte piétonne ouverte dans le mur nord. Il est réservé au logis. L'étage carré est desservi depuis le rez-de-chaussée par un escalier intérieur. Il est également réservé au logis. L'étage de comble est occupé par un fenil-séchoir. L'extrémité occidentale accueille un pigeonnier, qui dispose d'une baie d'envol ouverte dans le mur ouest.

Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec des chaînes d'angles en pierre de taille calcaire. Les élévations conservent un enduit à la tyrolienne, avec un soubassement lissé et décor peint de cadre de façade.

Au premier niveau de l'élévation nord, la porte du logis possède un encadrement en pierre de taille calcaire, chanfreiné, avec un linteau droit monolithe orné d'une accolade. Sur ce même niveau d'élévation, deux fenêtres disposent d'un encadrement en pierre de taille calcaire, en arc segmentaire, et sont munies d'un barreaudage en ferronnerie. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier, avec un linteau droit en bois. Sur le pignon ouest, la baie du pigeonnier possède une grille d’envol façonnée au mortier de gypse.

Sur l'élévation nord, la porte du logis conserve une menuiserie à panneaux moulurés, équipée d'un heurtoir en fonte moulée en forme de main, surmontée d'un tympan vitré en menuiserie. Les fenêtres sont équipées de contrevents à cadre, ou de persiennes métalliques articulées.

Le toit à longs pans est couvert en tuile creuse (versant sud) et tuile plate mécanique (versant nord). L'avant-toit et la saillie de rive sont constitués de deux rangs de génoise peints en jaune ; le passage des angles est traité en éventail.

Au sud-ouest de la maison, une petite extension abrite une remise agricole, accessible de plain-pied depuis la rue par une porte charretière. Celle-ci possède un encadrement harpé en brique pleine. Le toit à un pan est couvert en tuile creuse et l'avant-toit est constitué d'un seul rang de génoise.

Le jardin situé devant la maison est fermé par un mur de clôture maçonné.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général