Dossier d’œuvre architecture IA05001409 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Antonaves
  • Adresse 2e maison
  • Cadastre 1775 plan 1 65, 66  ; 1824 A 136  ; 1983 A2 781  ; 2018 005A 781
  • Précisions anciennement commune de Antonaves
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, séchoir

L'origine de cette maison remonte au moins au milieu du 18e siècle, comme le suggèrent les encadrements des portes du premier niveau du pignon sud.

Sur le plan terrier de 1775, cet emplacement correspond à deux parcelles chacune mentionnée comme « maison et regalles », l'une appartenant au sieur ACHARD Pierre (parcelle 1775 65) et l'autre à DRAC Esprit dit Goy. On rappellera qu'une « regalle » consiste en un passage laissé libre autour d'un bâtiment, qu'il faut ici comprendre comme une cour.

Sur le plan cadastral de 1824, ces deux parcelles ont fusionné en une seule, qui est occupée par une « maison » mesurant 72 m² au sol, appartenant à GARAN Jacques. Ce regroupement, qui a dû se produire à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle, a abouti au plan de masse actuel du bâtiment.

Toutefois, celui-ci a été profondément remanié vers le milieu du 20e siècle, tant dans sa physionomie extérieure que dans ses aménagements intérieurs.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle, limite 18e siècle 19e siècle, milieu 20e siècle

Cette maison est située dans la partie basse du village d'Antonaves.

Adossée perpendiculairement au sens de la pente, elle est mitoyenne sur un côté et elle comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble.

L'étage de soubassement est occupé par deux étables indépendantes, qui correspondent aux deux bâtiments indiqués sur le plan de 1775. Chacune est accessible par une porte ouverte dans le pignon sud. Pour l'étable occidentale il s'agit d'une porte piétonne ; d'une porte large pour l'étable orientale. Ces deux étables sont chacune éclairée par un jour, et elles sont couvertes par des voûtains en briques sur poutrelles métalliques. Un petit réduit est adossé à l'angle sud-ouest, servant de support à l'escalier extérieur.

Le rez-de-chaussée surélevé est réservé au logis. Il est desservi par un escalier extérieur adossé parallèlement au pignon sud, qui se prolonge par un grand balcon courant sur toute l'élévation, donnant accès à une porte piétonne flanquée de deux fenêtres. Les pièces de ce rez-de-chaussée sont éclairées par deux autres fenêtres ouvertes côté est et une troisième côté ouest.

L'étage de comble est accessible depuis le rez-de-chaussée, il est réservé à un séchoir qui est aéré par un oculus percé dans le pignon sud.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets. Les élévations portent un enduit à la tyrolienne avec soubassement lissé, rehaussé d'un décor peint de faux encadrements et de cadre de façade. L'escalier extérieur et son balcon sont construits en béton armé ; le palier possède une balustrade en ferronnerie.

Au premier niveau du pignon sud, la porte de l'étable occidentale possède un encadrement en pierre de taille calcaire, avec un arc segmentaire ; les encadrements des jours sont également en pierre de taille, mais avec un linteau droit. Au même niveau, la porte de l'étable orientale possède des piédroits en pierre de taille calcaire, avec un linteau droit en bois. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier. La porte du logis possède une menuiserie à panneaux moulurés, surmontée d'un tympan vitré ; elle est protégée par une marquise vitrée en ferronnerie. Les fenêtres sont équipées de contrevents en planches. L'encadrement de l'oculus de l'étage de comble est constitué d'un cercle métallique.

Le toit à longs pans est couvert en tuile creuse. L'avant-toit et la saillie de rive sont constitués de deux rangs de génoise peint en blanc. Le passage de la génoise entre mur gouttereau et pignon est traité en éventail.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plans géométriques du terroir d'Antonaves distribués par planches. Dessin plume et encre, par Pierre Paul Rivet, géomètre, 1775. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 E 165.

    Plan 1.
  • Plan cadastral de la commune d'Antonaves. / Dessin à l'encre sur papier par Guiramand, géomètre du cadastre, 1824. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 135.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général