Dossier d’œuvre architecture IA04001619 | Réalisé par
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Entrevaux
  • Commune Entrevaux
  • Adresse rue de l' Eglise , ruelle de la Voûte
  • Cadastre 1816 G 227  ; 2020 G 235
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, cellier

Cette maison a probablement été construite au cours de la deuxième moitié du 17e siècle. Le parcellaire actuel correspond à celui du cadastre napoléonien de 1816. L'état de section dressé en 1818 indique que le propriétaire était Pierre-François Besson. Ce dernier était aussi propriétaire de la maison de l'autre côté de la ruelle de la Voûte (référence du dossier : IA04001898). Le décor peint est tardif : il ne remonte pas au-delà de la seconde moitié du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 17e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle

Le bâtiment est inscrit dans la pente. Construit en maçonnerie de moellon calcaire non équarri lié au mortier de chaux et de sable, il présente une travée unique et se déploie sur cinq niveaux dont un de soubassement. Il communique avec deux rues, puisque la parcelle est traversante. L'étage de soubassement, correspondant aux parties agricoles indépendantes, donne au sud sur la ruelle de la Voûte, partiellement couverte par une terrasse sur passage voûté. L'accès aux parties de logis s'effectue quant à lui en rez-de-chaussée surélevé dans la rue de l'Eglise, axe plus passant et commerçant.

La maison est notamment remarquable pour ses parties agricoles en soubassement : deux caves accolées séparées par un mur porteur longitudinal maçonné. La première cave, à gauche, a pu servir d'étable (on remarque au fond une banquette maçonnée) : elle se déploie sur 7,50 mètres de profondeur sur 2,50 mètres de largeur et 2,50 mètres sous voûte maçonnée. On y accède directement depuis la ruelle de la Voûte par une porte. Cette cave présente un plancher plat sur la moitié de sa profondeur, l'autre moitié du couvrement étant voûtée. Une porte ménagée dans le mur porteur près de l'entrée permet de communiquer avec l'autre cave, de dimensions légèrement inférieures (5,65 mètres de profondeur, 2,30 mètres de largeur et 2,55 mètres sous voûte). Trois remarques cependant : une porte avec encadrement en pierre de taille a été murée pour interdire un accès direct depuis la ruelle de la Voûte ; la voûte maçonnée couvre cette fois l'intégralité de l'espace ; la cave se prolonge par un cellier de 3,50 mètres de profondeur, partiellement séparé de la cave par un mur de refend et auquel on accède par un degré de trois marches en hauteur. Une banquette se déploie sur trois côtés ; la voûte en plein-cintre culmine à 1,80 mètre de hauteur et dispose d'un trou d'aération.

Le rez-de-chaussée surélevé présente la particularité d'être une zone de passage sans aucune fonction de logis. En effet, deux entrées donnent sur la rue de l'Eglise. Celle de gauche avec encadrement en plâtre gris mouluré permet de traverser la parcelle grâce à un passage intérieur qui débouche sur la terrasse au-dessus de la Voûte permettant de pénétrer dans une autre maison (parcelle 238) située de l'autre côté de la ruelle. Celle de droite, avec encadrement en pierre de taille et arc segmentaire ouvre sur un escalier moitié tournant à noyau central et sur un espace recevant un éclairage par un jour donnant sur la terrasse déjà mentionnée, en fond de parcelle. La cage d'escalier dessert les deux étages carrés et l'étage de comble : un jour à chaque étage permet de l'éclairer. Les parties d'habitation disposent d'une grande fenêtre, plus réduite à l'étage de comble.

La façade principale, rue de l'Eglise, bénéficie d'un décor peint soigné bien que lacunaire. Il témoigne d'une volonté d'embellissement avérée quoique factice. Ce décor peint est tardif : il ne remonte pas au-delà de la seconde moitié du 19e siècle. L'avant-toit est traité par un rang de génoise. Le toit est couvert en tuile creuse.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
  • Typologies
    A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse
  • Techniques
    • peinture
  • Précision représentations

    L'enduit sienne brûlée légèrement passé est ceint par une fausse chaîne d'angle harpée d'un seul côté de la façade (car le décor intégral comprend aussi la façade de la maison mitoyenne, référence du dossier : IA04001651). Cette fausse chaîne est de couleur ocre jaune, tout comme les encadrements de fenêtre ainsi que les faux appuis de fenêtre moulurés, différents d'un étage à l'autre, simplifiés à l'étage de comble.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune d'Entrevaux, 1816 / Dessin à l'encre par Allemand, Aubert, Beaudun, Mathieu, 1816. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 076 / 001 à 028.

Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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