Le plan irrégulier de la maison semble indiquer qu'elle résulte de l'agglomération de trois parcelles distinctes à l'origine. En 1827, la demeure, datant du 17e ou du 18e siècle, appartient à Antoine Liautaud, boulanger. Elle est alors plus importante qu'aujourd'hui puisque l'actuelle parcelle 1983 AB 191 faisait partie de la maison. La façade fut, si l'on en croit la date portée sur le cadran solaire, reprise en 1893, soit en même temps que la réfection du presbytère et de la gendarmerie.
- inventaire topographique
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
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Commune
Colmars
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Adresse
rue Saint-Joseph
,
place du Presbytère
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Cadastre
1827
E
138
;
1983
AB
192
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesfour à pain, séchoir
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Période(s)
- Principale : 17e siècle , (incertitude)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Secondaire : 4e quart 19e siècle
Cette demeure est située au nord du village, à proximité du rempart qui isole le village d'une zone inondable. Comme la plupart des maisons alentours, elle possède une superficie relativement importante. Elle est en outre remarquable pour son plan au sol, totalement irrégulier. Le gros oeuvre est en grès, recouvert d'enduit. Le toit à longs pans est couvert de métal. La façade principale se déploie sur la place du Presbytère, juste en face de la fontaine la plus importante du village. Imposante, l'élévation principale possède une porte de logis à arc segmentaire, pourvue d'un encadrement en pierre de taille et d'une porte à deux battants en rez-de-chaussée, au-dessus desquelles trois étages carrés sont identifiables par leurs fenêtres, tout comme l'étage de comble, totalement ouvert au sud-est. Malgré un plan complexe, l'unité de la demeure est garantie par le traitement de la façade. Un enduit lisse récent a recouvert un enduit plus ancien. Afin de mettre en valeur la façade sur le long rideau de mur qui court le long de la rue Saint-Joseph, on dessina une fausse chaine en pierres de taille. Les encadrements blancs peints autour de chacune des fenêtres en soulignent le parfait alignement. Enfin, on trouve sur cette façade l'unique exemple de cadran solaire à Colmars, portant la date de 1893. Le cadran, comme la fausse chaîne d'angle, ont été repeints à une période récente, mais en suivant un dessin ancien, comme en témoigne une photographie de pré-inventaire prise en 1976. Comme à l'extérieur, l'intérieur de cette maison n'a été que partiellement conservé. Cette ancienne boulangerie possède encore au rez-de-chaussée les traces d'un four et deux voûtes d'arêtes en enfilade. Juste derrière la porte du logis, on trouve un escalier monumental en vis avec noyau de mélèze. Cet escalier dessert tous les niveaux jusqu'au comble. Enfin, le premier étage carré possède, dans l'excroissance qui touche au rempart à l'arrière du bâtiment, deux pièces voûtées d'arêtes. Il s'agit là de l'un des quelques exemples de voûtes d'arêtes en étage connues à Colmars.
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Murs
- grès enduit
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Toitsfer en couverture
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
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Couvrements
- voûte d'arêtes
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis
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TypologiesA3 : maison avec parties agricole et/ou commerciale en partie basse et en partie haute
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Photographe de l'Inventaire, région Sud-Paca.