Dossier d’œuvre architecture IA04002229 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
  • Commune Le Fugeret
  • Lieu-dit la Béouge
  • Adresse 2e maison
  • Cadastre 1830 A 1128, 1129 ; 1983 A3 717

L'origine de ce bâtiment pourrait peut-être remonter au 17e siècle. Sur le plan cadastral de 1830, il est séparé en deux parcelles, chacune mentionnée comme « maison ». La parcelle 1830 A 1128 (actuelle partie sud) était séparée en deux propriétés : l'« écurie » appartenait à Mandine Gabriel, alors que la « maison » appartenait à Jacomet Pierre dit Péchègue ; cette maison possédait alors un escalier de distribution extérieur maçonné, visible sur le plan cadastral et dont l'arrachement se voit sur la maçonnerie. La parcelle 1830 A 1129 (actuelle partie nord) appartenait à David Louis à feu Jacques ; il semble que cette maison ne possédait pas alors d'escalier extérieur, l'accès se faisant alors de plain-pied côté ouest. La réunion des deux parties, au cours du 19e siècle, a entrainé la disparition de l'escalier extérieur sud, au profit de la construction de l'actuel escalier extérieur (nord). Les aménagements intérieurs n'ont que peu changés depuis les années 1950.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 19e siècle , (incertitude)

Cette maison est située au hameau de La Béouge, dans un îlot de bâtiments mitoyens. Elle possédait deux côtés mitoyens, et elle comporte trois étages : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. L'étage de soubassement est occupé par trois celliers ou resserres ; le cellier sud (cellier 1) possède une entrée indépendante, il est couvert par un plancher ; le cellier nord (cellier 3) est accessible depuis la rue par un porche aménagé sous la terrasse de l'escalier de distribution extérieur, il est également couvert par un plancher ; le cellier central (cellier 2) est accessible depuis le cellier nord, il est couvert par une voûte en berceau plein-cintre. Dans ces celliers, on trouve des coffres à grains en menuiserie. Le rez-de-chaussée surélevé est desservi par un escalier de distribution extérieur en maçonnerie (marches monolithes en grès), adossé parallèlement à la façade et se prolongeant par une terrasse construite sur un porche, lequel abrite un poulailler, et couverte par le débord du toit. L'accès à ce rez-de-chaussée surélevé se fait par la cuisine, qui distribue deux chambres. Dans la cuisine, une cheminée est adossée au mur sud, avec un manteau mouluré, et une plaque en métal scellée dans le mur pour recevoir la torche de pin gras ; l'angle nord-ouest est occupé par deux placard-niches, dont l'un abrite le potager. Dans les chambres, le sol est en dalles de grès, les murs sont enduits et le plafond est chaulé ; un coffre-pétrin est installé dans la chambre 1. L'étage de comble est accessible depuis la chambre 2, par une échelle de meunier ; il est réservé au séchoir à châtaignes. L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons de grès, les chaînes d'angle sont en gros moellons équarris. Les élévations reçoivent un enduit rustique ou à pierres vues. Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier, avec linteau en bois ; les appuis des fenêtres sont constitués d'une fine dalle de grès. Au premier niveau de l'élévation est, la porte du cellier 3 possède une menuiserie sur gond monoxyle, avec loquet en bois. Le jour du poulailler est fermé par un petit barreaudage horizontal en bois, avec un passage spécialement aménagé pour les poules, qui peut être obturé grâce à une sorte de gros maillet en bois prévu à cet effet. Au second niveau de l'élévation ouest, des crochets en bois sont fixés à côté de la porte du logis. La charpente est à chevrons. Le toit est à longs pans à forte pente, formant égout retroussé au dessus de la terrasse couverte. La couverture en tôle ondulée remplace une couverture originelle en planches de mélèze (avec peut-être le faîtage en chaume). La souche de la cheminée est en briques creuses enduite, avec une couverture en lauzes.

  • Murs
    • grès
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tôle ondulée, bois en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    A3 : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • [Elévation est, partie nord, second niveau.] / Photographie noir et blanc, années 1950. Collection particulière

Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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