• enquête thématique régionale, villas mexicaines du canton de Barcelonnette
maison dite Villa Miramonte, actuellement Villa Costebelle
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Barcelonnette
  • Commune Barcelonnette
  • Adresse 1 rue François-Arnaud
  • Cadastre 1980 AD 152
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Villa Miramonte, actuellement Villa Costebelle
  • Parties constituantes non étudiées
    fabrique de jardin

Un net parti de dissymétrie, un niveau de soubassement particulièrement important, traité en bossages, distinguent la villa Costebelle, initialement baptisée villa Miramonte. Achevée en 1914 par l’architecte suisse Ramelli, pour Victor Garcin, ancien négociant au Mexique, elle adopte des combles à faible pente en pavillon, plus conformes aux stéréotypes transalpins, en rupture avec les grands combles brisés retenus dans l’avant-projet daté de 1913.

À l’intérieur, volumes et espaces trahissent un souci nouveau et moderne de confort. Située au rez-de-chaussée de l’ élévation sud, la pièce principale est une vaste véranda, éclairée par une grande baie de six mètres de large qui s’ouvre intégralement et laisse pénétrer l’air, grâce à un système ingénieux faisant coulisser verticalement le vitrage à l’intérieur d’une allège à double paroi, prélude aux systèmes équivalents de la villa Noailles à Hyères (années 1920) et du château du Seuil à Eze (1927).

Grande baie de la véranda-salon.Grande baie de la véranda-salon.

Autre signe de modernité, le garage se trouve intégré à la villa, accessible par l’élévation est, dans l’axe de l’accès principal.

La villa Costebelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1987.

La villa est édifiée en 1913-1914 par l'architecte suisse-italien B. Ramelli pour Victor Garcin, ancien négociant au Mexique. La villa, initialement baptisée Villa Miramonte, s'appelle actuellement Villa Costebelle. Certaines transformations ont modifié l'état d'origine, telles que la disparition de la toiture initiale en ardoise d'Angers.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1913, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Ramelli Bernardino ?
      Ramelli Bernardino ?

      Architecte suisse italien installé à Lugano, travaille entre 1900 et 1914, principalement à Jausiers où il ouvre, devant l’ampleur des commandes, un second atelier. Il dirige le programme de rhabillage des façades de la Grand’rue, reconstruites après l’incendie de 1873. Ramelli signe des programmes ambitieux dont le point d’orgue est la construction du château des Magnans édifié entre 1903 et 1913. Les nouveaux modèles affichent une écriture méditerranéenne pittoresque inédite et trahissent un souci très marqué du rapport au site comme en témoigne le traitement spectaculaire de la façade sud entièrement ouverte sur le paysage.

      Villas : Signoret (1912), Les Charmettes (Jausiers, 1913), Javelly (Jausiers, 1913), château des Magnans (Jausiers, 1913), Costebelle (1914).

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      architecte attribution par source
    • Auteur : auteur commanditaire attribution par source

La villa présente un net parti dissymétrique avec un niveau de soubassement particulièrement important, traité en bossages de moellons équarris. Elle adopte les combles à faible pente en pavillon. La tour occupant l'angle sud-ouest, couverte d'un toit en pavillon est percé d'une triple baie avec colonnettes. Par la polychromie de ses façades, son belvédère, son attique et sa toiture plate, elle est l'exemple unique à Barcelonnette d'une architecture méditerranéenne. Elle se singularise par son organisation intérieure, distribuée autour d'une pièce-maîtresse inédite, la véranda-salon au confort moderne, éclairée par une grande baie de 6 mètres de large, située au rez-de-chaussée de l'élévation sud. Autre signe de modernité, le garage se trouve intégré à la villa, accessible par l'élévation est, dans l'axe de l'accès principal. La fabrique de jardin en rocaille est couverte d'un toit en bardeau.

  • Murs
    • enduit
    • rocaille
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise, tuile
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections
    inscrit MH, 1986/02/21
  • Précisions sur la protection

    Façades et toiture (cad. AD 152) : inscription par arrêté du 21 février 1986.

  • Référence MH
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2003