Dossier d’œuvre architecture IA04003116 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison dite villa Marie-Claude
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
  • Commune Villars-Colmars
  • Lieu-dit Miègessoles
  • Adresse R.D. 908
  • Cadastre 2020 AB 75
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa
  • Appellations
    villa Marie-Claude

La villa est construite en fond de vallée, sur une parcelle située entre la route départementale et le lit du Verdon. Bien que l'édifice ne soit pas documenté, l'analyse stylistique permet de le dater du second quart du XXe siècle, et plus précisément autour des années 1930. Le nom du propriétaire ainsi que celui de l'architecte ne sont pas connus. Il est possible que la construction de cette maison, atypique de part sa modernité, soit liée à un projet de création de station de villégiature dite " Jardin-Ville"au lieu-dit Miègessoles dont l'existence n'est connue que par un plan de masse non daté et non attribué. Ce projet non réalisé appelé "Jardin-Ville", prévoyait la création d'un lotissement à cheval entre les communes de Colmars et Villars-Colmars agrémenté de deux établissements hôteliers et de commerces, sur une surface foncière d'environ 30000 mètres carrés. Bien que les modèles de villas proposés à la vente diffèrent de celui de la villa Marie-Claude, la silhouette s'en rapproche. On peut donc se demander si cette villa ainsi que la villa voisine, implantées dans le même secteur au cours de la même période n'auraient pas été liées de près ou de loin à ce projet. Cette supposition reste à ce jour à confirmer. La villa a été restaurée au début du XXIe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle

La villa de style Art Déco est composée d'un corps principal de plan quadrangulaire avec deux angles rabotés. Le premier, au nord-ouest, s'étend sur toute la hauteur du bâtiment, le second, au sud-ouest, jusqu'au niveau du premier étage carré. Une tourelle circulaire en brique apparente portée par un culot mouluré à ressauts, coiffée d'un toit conique couvert en ardoise, en large débord, est disposée à l'angle nord-ouest. Du côté opposé, la partie en surplomb du premier étage est supportée par deux consoles en gradins positionnés en oblique, qui encadrent le nom de la villa inscrit en lettre majuscules noires réalisées au pochoir.

Le corps principal est prolongé par l'adossement d'un oriel dans l'axe de la façade ouest, et d'un porche, dans l'axe de la façade sud. Le corps principal est coiffé d'un toit en pavillon avec avant-toit, couvert en tuile flamande ; le porche et l'oriel, d'une dalle en béton. Les murs sont construits en béton.

Les façades avec de larges portions de murs peints en blanc et peu d'ouvertures sont irrégulières à l'exception de la façade ouest où l'axe est souligné par l'oriel et les baies en série du second étage carré. Une symétrie est même simulée par la représentation d'une fausse fenêtre en trompe l’œil.

Le bâtiment comprend quatre niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés. L'étage de soubassement, indépendant, est éclairé par des fenêtres à l'Est et par des jours, au nord. Le rez-de-chaussée surélevé desservi à partir du porche précédé d'un escalier droit, en maçonnerie, est éclairé par des fenêtres rectangulaires et verticales à un et deux vantaux. Le premier étage carré éclairé par d'étroites fenêtres verticales, est agrémenté de deux terrasses d'agréments bordées de parapets, aménagées sur l'oriel et le porche. Le deuxième étage carré est éclairé par quatre séries de quatre fenêtres jumelles, étroites et verticales, situées dans l'axe des façades. Les baies sont dépourvues de tout encadrement. La distribution intérieure n'est pas connue.

Lors de la restauration, une fenêtre a été agrandie au rez-de-chaussée surélevé, sur la façade Est. Le porche a été été fermé par une porte et deux parois en planche de mélèze percées de trois fenêtres.

Le jardin constitué de parties arborées et d'une clairière n'est pas délimité et se prolonge sur la parcelle voisine.

  • Murs
    • béton badigeon
  • Toits
    ardoise, tuile flamande, béton en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit conique
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
    • escalier intérieur
  • Jardins
    bois de jardin, clairière ornementale
  • État de conservation
    restauré
  • Représentations
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Jardin-Ville. Sur la ligne divisoire des deux communes de Colmars & Villars-Colmars (Basses-Alpes). / document publicitaire [vers 1930]. Maison-Musée de Colmars.

Documents figurés

  • Haute-Vallée du Verdon (B-A.). Villars-Colmars - Colmars & Allos. Alt. 1200 et 1400 m. Sites Alpestres - Cures d'Air et de Lait. / Carte postale [vers 1930]. Collection particulière.

Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2020
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers