• enquête thématique régionale, villas mexicaines du canton de Barcelonnette
maison dite Villa La Sapinière, actuellement musée
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Barcelonnette
  • Commune Barcelonnette
  • Adresse 10 avenue de la Libération
  • Cadastre 1980 AD 167
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Villa La Sapinière
  • Destinations
    musée
  • Parties constituantes non étudiées
    petit parc

Construite à l’est de la ville médiévale, entre 1878 et 1880 pour Alexandre Reynaud, fondateur à Mexico de Las Fabricas Universales.

Trois ans seulement après son achèvement, en 1883, son propriétaire remanie profondément sa « bâtisse » pour prendre modèle sur la villa La Roseraie récemment construite à proximité : surélévation d’un étage, toiture en croupe agrémentée d’œil-de-bœuf.

Devenue en 1895 la propriété d’Antoine Signoret, la villa fait l’objet d’une importante remise au goût du jour qui touche l’enveloppe et le décor intérieur, sur un projet de l’architecte grenoblois Francis Girard. Les façades nord et sud sont pourvues d’un important décor architecturé qui sort la villa de son anonymat : alternance de frontons rectangulaires et semi-circulaires, encadrements, corniche ouvragée à modillons et tables.

Elévation sud-est de la villa et parc.Elévation sud-est de la villa et parc. Détail de la véranda (élévation sud).Détail de la véranda (élévation sud).

La façade sud désormais tramée est en outre agrémentée d’une élégante véranda métallique ouvrant directement sur le parc par un escalier en fer à cheval exécuté dans la pierre de taille grise de la Chapelue.

À l’intérieur, la création d’un nouveau cabinet de bains revêtu d’un décor de faïence associe des gerbes d’iris et une frise de glycines, selon une composition stéréotypée, familière du décor thermal contemporain.

La villa abrite depuis 1988, le musée de la Vallée à Barcelonnette, rassemblant les collections du musée privé Émile Chabrand (1890) et du musée de l’Hôtel de ville (1934).

La villa est construite entre 1878 et 1880 pour Alexandre Reynaud, fondateur à Mexico de Las Fabricas Universales. En 1883, le propriétaire remanie profondément l'édifice pour prendre modèle sur La Roseraie construite à proximité ; les mansardes sont enlevées, un étage supplémentaire est élevé, le toit avec œils-de-bœuf est reconstruit. Devenue en 1895 la propriété d'Antoine Signoret, la villa fait l'objet d'un important remaniement qui touche l'enveloppe et le décor intérieur sur un projet de l'architecte grenoblois Francis Girard. La villa abrite depuis 1988 le Musée de la Vallée.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1878, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Girard Francis
      Girard Francis

      Francis Girard, auteur de cinq villas et deux opérations de mise au goût du jour entre 1902 et 1910, fait la transition entre l’effet de silhouette représenté par Eugène Marx et les recherches plus rationnelles conduites par James Warnery et Léon Le Bel entre 1910 et 1913. Francis Girard est l’un de ceux qui réfléchissent sur le projet de la villa moderne, détachée de toute référence tant historique que géographique. Il sera suivi dans cette voie par les architectes grenoblois Joseph Morard et Marius Bonnat.

      Villas : Puebla (rhabillage, 1903), Rose des Alpes (1903), La Sapinière (1905), Le Chastel (1905), l’Abri (1910)

      Ses deux fils, L. et François Girard architectes à Paris, lui succèdent dans les années 1930.

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    • Auteur :
      Reynaud Alexandre
      Reynaud Alexandre

      Fondateur de Las Fabricas Universales à Mexico.

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    • Auteur : auteur commanditaire attribution par source

Les façades nord et sud présentent un important décor architecturé avec alternance de frontons rectangulaires et semi-circulaires et corniche ouvragée. La façade sud ordonnancée est agrémentée d'une véranda métallique ouvrant directement sur le parc par un escalier en fer-à-cheval en pierre de taille grise de la Chapelue. Le porche dorique est en place en 1880. La création du cabinet de bains revêtu d'un décor de faïence est familière du décor thermal contemporain.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en fer-à-cheval en maçonnerie
  • Techniques
    • maçonnerie
    • céramique
  • Précision représentations

    La corniche ouvragée présente un décor de modillons et de tables.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2003