• enquête thématique régionale, villas mexicaines du canton de Barcelonnette
maison dite Villa Anita
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Barcelonnette
  • Commune Barcelonnette
  • Adresse 8 place Aimé-Gassier
  • Cadastre 1980 AD 332
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Villa Anita

La villa Anita, édifiée autour de 1880 à Barcelonnette, au sud du périmètre médiéval, était à l’origine une simple maison de rapport, abritant au rez-de-chaussée la régie des tabacs.

Lors de son rachat en 1920 par Louis Gastinel, ancien négociant au Mexique, associé au Puerto de Veracruz à Mexico, la construction reçoit une nouvelle enveloppe qui concentre sur l’élévation nord sur rue l’essentiel du travail de rhabillage. Cette intervention est l’œuvre de l’architecte marseillais Pierre Julien, intervenu quinze ans plus tôt sur les chantiers des villas Durango (1906) et Manon (1907).

Un avant-corps en surplomb sur deux énormes corbeaux, percé d’une travée de portes-fenêtres à garde-corps en bois et encadré par deux pilastres ioniques colossaux, marque l’axe de la nouvelle façade désormais ordonnancée.

Tandis que le premier niveau est traité en larges refends, au second chaque baie est soulignée par un encadrement peint en blanc. Sous la corniche une frise fait alterner tables et panneaux de céramique polychromes.

La villa édifiée en 1878 était à l'origine une simple maison de rapport abritant en rez-de-chaussée la régie des tabacs. Lors de son rachat en 1920 par Louis Gastinel, ancien négociant au Mexique, associé au Puerto de Veracruz à Mexico, la construction reçoit une nouvelle enveloppe qui concentre sur rue l'essentiel du travail de rhabillage ; cette intervention est l’œuvre de l'architecte marseillais Pierre Julien.

La façade nord rhabillée, désormais ordonnancée est remarquable par son corps central en surplomb sur 2 énormes corbeaux, percé d'une travée de portes-fenêtres à garde-corps en bois et encadré par 2 pilastres ioniques colossaux ; la façade sud reçoit une élévation à travées. Le rez-de-chaussée est traité en larges refends. Les baies des étages sont soulignées par un encadrement peint en blanc. La tourelle couverte d'une croupe polygonale occupe l'angle sud-ouest de l'édifice.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, élévation à travées
  • Couvertures
    • dôme polygonal
    • croupe
    • croupe polygonale
  • Techniques
    • céramique
  • Représentations
    • fleur
  • Précision représentations

    Sous la corniche des façades nord et sud et sur la tourelle, une frise fait alterner tables et panneaux de céramique polychromes aux motifs floraux et végétaux.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Projet de mise au goût du jour. Elévation. Julien, P. (architecte), Dessin, Collection particulière.

  • Projet de mise au goût du jour. Elévation. Vers 1920. Julien P. (architecte), Dessin, Collection particulière.

Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2003