La villa a un plan composite imposé par le tracé des trois maisons démolies et par les accidents du relief. Les étages sont hiérarchisés. L'étage de soubassement abrite une cuisine avec monte-charge, un réfectoire, une chaufferie, une chambre de domestique, une cave à vins, ainsi qu'un vestibule lié au rez-de-chaussée par un escalier en équerre. Ce vestibule ouvre sur une terrasse en terre-plein ornée de jarres, qui communique avec le jardin par un escalier tournant, dans-oeuvre, qui aboutie sous un porche. Le rez-de-chaussée surélevé ouvre au nord sur un couloir qui dessert un séjour constitué à partir de la réunion d'une salle à manger et d'un salon avec un escalier en équerre, une cuisine à l'ouest, et une grand pièce appelée salle commune, à l'est. Le couloir abrite un escalier qui relie le vestibule de l'étage inférieur. Les pièces de réception ouvrent sur une terrasse en encorbellement, orientée au sud, surmontée d'une pergola. L'étage abrite trois chambres, deux salles de bains, et un w.-c., desservi par l'escalier situé dans le séjour de l'étage inférieur, et un bureau agrémenté d'une loggia. Ce dernier est lié à l'étage inférieur par un escalier tournant à retours avec jour. Pour donner l'illusion d'une maison ancienne, l'architecte a réutilisé pour la façade, les pierres et une partie des tuiles des maisons démolies. Les baies géminées et les souches des cheminées auraient été copiées sur celles des maisons voisines anciennes. Le confort moderne est apporté par le chauffage central, le tout électrique, et par une fosse septique. Les faux plafonds sont isolés par une couche de granulés de liège (isolant thermique et phonique). La villa agrandie abrite sept chambres, quatre salles de bains, un studio indépendant et un garage.