Dossier d’œuvre architecture IA83000572 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
maison de villégiature (villa) dite Villa Call, puis Les Colombes grises, actuellement colonie de vacances
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
  • Commune Saint-Raphaël
  • Lieu-dit Valescure
  • Adresse 1632 avenue de Valescure
  • Cadastre 1981 AM 854
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Villa Call, Les Colombes grises
  • Destinations
    colonie de vacances
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, portail, pergola

La Villa Call ou Villa Victor porte la date 1898. Elle a été construite pour un Écossais, Charles Call, né en 1845, colonel en retraite. L'architecte est Léon Sergent comme les villas Les Asphodèles (IA83000580), La Clairière et Nelson (non étudiées), toutes trois à proximité. Le recensement de 1911 nous indique que Charles Call y vit avec sa femme Laetitia, née en 1847, une cuisinière allemande, deux femmes de chambre françaises et un mécanicien suisse. Laetitia Call était la fille d'un écrivain anglais, Edward John Trelawny, ami de Byron et Shelley. Elle décède en 1938 et le colonel Call en 1939. La villa est alors vendue à une actrice anglaise, Muriel Harding, qui avait fait carrière au cinéma, aux États-Unis, entre 1912 et 1927, sous le nom d'Olga Petrova. Elle prend alors le nom de Les Colombes grises. Depuis 1954, c'est une colonie de vacances de l'Union Française des Œuvres de Vacances Laïques (UFOVAL) de Haute-Savoie.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1898, porte la date
  • Auteur(s)

La villa se situe au milieu d'un vaste jardin d'environ 11000 mètres carrés. Elle est accessible à partir du portail par une voie carrossable aménagée au-dessus d'un mur de soutènement à appareil polygonal, renforcé par des arcs de décharge et des contreforts. La plus grande partie du jardin est accidentée et plantée d'essences méditerranéennes (cyprès, pins, chênes) ainsi que de quelques palmiers. La partie sud-ouest est régulière avec un jardin de buis et une pergola portant une treille abritant un banc en rocaille. Devant l'entrée nord de la maison se trouvent également de faux rochers et des escaliers en rocaille.

La maison présente des volumes irréguliers animés par un bow-window couvert d'un balcon et une terrasse au sud aménagée sur l'avancée du soubassement en pierre apparente. L'entrée principale, au nord, porte la date 1898. Le toit repose sur des aisseliers. Les pièces du rez-de-chaussée ont des lambris de demi-revêtement en chêne couronnés d'une tablette reposant sur des consoles moulurées. Le grand salon a une cheminée en brique et les pièces est et ouest des cheminées en chêne. La salle à manger présente sur le mur nord une niche encadrée de deux portes dont l'une donnant accès à l'escalier de service. L'escalier principal, en bois, part directement dans le grand salon. Il est doublé par un autre escalier, de service. Tous les sols de la maison sont parquetés. L'étage a gardé ses radiateurs d'origine.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • rocaille
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Plans
    jardin mixte
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, jardin accidenté
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Jardins
    rocaille de jardin
  • Typologies
    plan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère éclectique
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture
    • menuiserie
    • céramique
  • Représentations
    • lion
    • pilastre
    • chardon
  • Précision représentations

    Le départ de rampe de l'escalier principal est sculpté d'un mufle et d'une patte de lion. La cheminée de la salle à manger est cantonnée de pilastres cannelés et le rétrécissement est carrelé de faïence jaune à motif de chardons.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une association

Cette villa présente des caractères communs avec d'autres villas construites pour des Anglais à Saint-Raphaël : l'utilisation du bois (parquets, lambris, escalier, cheminées), le départ de l'escalier directement dans le grand salon, la présence des bow-windows ; 1880-1919

Documents d'archives

  • [Saint-Raphaël.] Statistiques de population. 1793-1946. Archives communales, Saint-Raphaël : 1 F 4.

    Recensements de 1911 et 1926.
  • ALISON, Martine. Histoire de la "Villa Call". 1632 avenue de Valescure à Saint-Raphaël. 3 feuillets illustrés, saisies sur ordinateur, sans date. Centre de documentation du service de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Centre de documentation du service de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur

Bibliographie

  • JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.

    P. 376-379.
Date d'enquête 2003 ; Date(s) de rédaction 2005
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers