Cette maison, présentant un plan allongé, est édifiée de biais par rapport à la voirie qui a été rectifiée lors de l'urbanisation du quartier. La façade antérieure, orientée sud-est, bénéficie de nombreuses ouvertures. La façade opposée présente des baies non alignées. Le pignon sur la rue est dénué d'ouverture alors que celui au nord-est offre une symétrie et un oculus éclairant le grenier. Edifiée vraisemblablement en moellons enduits elle est couverte d'un toit à longs pans recouvert de tuiles mécaniques. Escalier dans oeuvre. Seule la façade principale reçoit un décor peint en allège de fenêtres et en frise (motifs floraux). Ces peintures peuvent constituer une décoration plus tardive, vers 1900. Le rez-de-chaussée reçoit bossages continus en table et faux appareillage de pierre réalisés en maçonnerie. Les piliers et la grille du portail (avec la date de 1855) constituent des éléments devenus rares. Les piliers, réalisés en pierre dure, sont terminés par un chapiteau en doucine entre deux réglets, supportant une pyramide tronquée portant elle-même une boule. Ils peuvent se rapprocher de ceux de l'ancien domaine dit Castel des deux rois, à Nice. La grille présente des motifs de fleurs sur la traverse et des ornements de volutes et de grecques en son sommet.