Cette maison cantonnière est situé au carrefour de la R.D. 952 et de la R.D. 955, en rive droite du Verdon au niveau de Pont de Soleils. Elle est constituée d'un bâtiment d'habitation et deux dépendances agricoles disjointes. Le bâtiment d'habitation comporte quatre niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Le sous-sol est occupé par une resserre couverte par des voûtins en briques et poutrelles métalliques Il est accessible par un petit escalier intérieur. La partie est du rez-de-chaussée est occupée par le logis, séparé par un couloir qui mène à l'escalier tournant. La partie ouest du rez-de-chaussée est réservée à une remise-étable, accessible par deux portes charretières opposées. La partie est de l'étage carré est occupée par les chambres. La partie ouest de l'étage carré est occupée par un fenil, accessible par une baie fenière ouverte dans le pignon ouest. L'étage de comble sert de grenier, éclairé par deux oculi. L'ensemble du bâtiment est construit en moellons calcaires et les élévations reçoivent un enduit à la tyrolienne. Au premier niveau de l'élévation est, la porte du logis possède un encadrement en pierre de taille calcaire avec une plate-bande dont la clef passante porte la date 1884, gravée dans un cartouche sculpté en réserve. Au premier niveau des élévations nord et sud, les porte de la remise-étable possèdent également un encadrement en pierre de taille calcaire, avec plate-bande à clef passante. Les autres ouvertures possèdent un encadrement façonné au mortier avec un linteau en bois. Les fenêtres sont fermées par des contrevents en bois plein. Le toit à longs pans est couvert de tuiles plates mécaniques. L'avant-toit est constitué de trois rangs de génoises. La saillie de rive des pignons est traitée avec deux rangs de génoises ; ces génoises sont rehaussées d'un badigeon blanc et rouge. Devant l'élévation est, on note la présence d'une belle calade de galets, présentant des motifs en damiers blancs et noirs. Un grand tilleul et un épicéa sont plantés le long de cette calade. La première dépendance agricole, adossée à la route de Rougon, comporte un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. Elle est construite en moellons calcaires et ses élévations ne reçoivent pas d'enduit. L'étage de soubassement est occupé par deux petites étables. Le rez-de-chaussée surélevé est réservé au fenil et à un pigeonnier. La baie du pigeonnier est fermée par une grille d'envol en menuiserie ; le pourtour de cette baie reçoit un enduit lisse. Le toit à longs pans de cette dépendance agricole est couvert de tuiles plates mécaniques. La seconde dépendance consiste en un hangar agricole sur piliers, appuyé sur le talus de la route de Trigance, couvert par un toit à un pan. Il englobe un puits de plan circulaire. Un jardin potager se trouve au sud-est. Il est irrigué par une source captée et canalisée.