Dossier d’œuvre architecture IA04001602 | Réalisé par
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
maison, actuellement immeuble
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Entrevaux
  • Commune Entrevaux
  • Adresse rue Basse des Remparts
  • Cadastre 1816 G 318  ; 2020 G 246

La maison remonte peut-être à la seconde moitié du 17e siècle ; elle était en tout cas édifiée dès le premier quart du 18e siècle. Le plan de la ville dressé par Lozières d'Astier en 1722, bien qu'imprécis, témoigne de la continuité de l'îlot bâti auquel appartient la maison. Elle appartenait en 1816 à François Alexandre Brunil, prêtre de son état. Un décor simple d'encadrement peint est venu souligner la façade dans le courant de la première moitié du 19e siècle. La maison a été relotie en immeuble d'appartements privés, peut-être dès la fin du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 17e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 1ère moitié 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 19e siècle , (incertitude)

Il s'agit d'une maison bourgeoise typique de la rue Basse des Remparts, qui concentre la plupart des maisons cossues du village. Construite sur cinq niveaux, un rez-de-chaussée et quatre étages carrés, elle s'inscrit dans un schéma de mise en oeuvre classique à Entrevaux : maçonnerie de moellons de calcaire et de grès liés au mortier de chaux et de sable, avec un enduit de couvrement protecteur. L'intérieur n'a pu être visité, mais il s'organise autour d'un escalier dans-oeuvre tournant avec un appartement par étage. La façade principale rue Basse comme la façade sur Var au sud présente une élévation régulière à deux travées avec des ouvertures cintrées et une feuillure pour éviter la saillie des contrevents sur la façade, une fois clos. Les ouvertures au rez-de-chaussée reçoivent un encadrement en pierre de taille cintrée, avec clef passante pour celui de la fenêtre. L'entrée de l'édifice est surmontée d'un fronton sous lequel est sculpté un cartel chantourné de style rocaille à motif végétal. L'ornement central, abîmé, est difficilement identifiable : on serait tenté d'y lire la figure stylisée d'un pélican se sacrifiant pour nourrir ses petits, symbole fort de l'imagerie chrétienne - d'autant que le bâtiment appartenait en 1816 à un prêtre (voir l'historique) et qu'il jouxte celui qui accueillait l'Ecole de la Charité chrétienne (REF=IA04001620) -, mais il faut plutôt davantage et plus simplement y reconnaître le motif végétal d'une feuille trilobée. L'imposte permet d'éclairer le vestibule : elle est protégée par une grille en fer forgé. La façade sur rue, en mauvais état de conservation, offre les traces d'un décor peint typique de la première moitié du 19e siècle, malheureusement très effacé et lacunaire, avec des encadrements verticaux de part et d'autre ainsi que des bandes horizontales venant souligner chacun des niveaux de couleur ocre jaune, et ce jusqu'à l'avant toit, traité de ce côté à double rang de génoise, alors qu'on observe une saillie de rive côté sud. Le toit à longs pans est couvert en tuile creuse. On notera que les ouvertures côté nord, au dernier étage carré, affectent la forme de capucines : la forme du toit, moins accusée sur le versant sud, permet la présence de véritables fenêtres à ce niveau.

  • Murs
    • calcaire enduit
    • grès enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 4 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
  • Typologies
    B : maison sans partie agricole, artisanale ou commerciale
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Représentations
    • ornement, feuille
  • Précision représentations

    Ornement végétal figurant vraisemblablement une feuille trilobée.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la Ville/et Chateau d'Entrevaux/Pour servir au projet/De 1723. / Plan à l'encre et à l'aquarelle par Paul–François de Lozière d'Astier. 1722/12/23. Echelle de 60 toises. Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 773.

  • Plan cadastral de la commune d'Entrevaux, 1816 / Dessin à l'encre par Allemand, Aubert, Beaudun, Mathieu, 1816. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 076 / 001 à 028.

Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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