Ce soufflet de forge est très vraisemblablement celui auquel il est fait allusion dans une délibération communale du 25 janvier 1910 qui donne bail à ferme, pour quatre ans, au sieur Drogoul, "... la forge communale située au chef-lieu de la commune qui est pourvue du matériel dont l'énumération suit : 1 un soufflet ; 2 un étau ; 3 quatre marteaux ordinaires à forger ; 4 une masse ou gros marteau ; 5 cinq tenailles ; 6 une râpe ; 7 une lime ...". La charge est de payer 11 francs annuels et de se rendre tous les jeudis pour être à la disposition des clients. Cette forge était installée au rez-de-chaussée de la maison située parcelle 1990 C 43, où subsiste toujours un grand four rectangulaire en maçonnerie avec une sole en mortier et une cruche scellée dans le mur.